Il succède officiellement à Koné Kilamtou, l’ancien chef du village d’Arikokaha, décédé. Son intronisation s’est faite le samedi 24 août 2024. La cérémonie s’est déroulée au foyer des jeunes du village devant de nombreuses populations venues des quatre coins du de la sous-préfecture, de cadres, de Mme le préfet de Niakara, Matenin Ouattara et du Sous-préfet d’Arikokaha, Pascal Karba Koné.
Avant la remise officielle de son arrêté de nomination au successeur de Koné Kilamtou, le préfet qui auparavant a pris le soin de le lire, lui a prodigué de nombreux conseils pour l’aider dans la conduite des affaires du village.
“M. Le chef de village, les responsabilités qui vous incarnent en votre qualité de chef de village engagent l’État et doivent impacter si elles sont bien assumées, l’action gouvernementale dans le village d’Arikokaha. Le chef de village est celui qui constitue le symbole de commandement de l’autorité au plan local. Le chef de village est l’auxiliaire, le représentant direct de l’administration au niveau du village. Par conséquent, il est le collaborateur immédiat de l’autorité préfectorale. Il est le premier interlocuteur de l’administration dans le village. Dans ses attributions, le chef de village porte les espoirs et les aspirations des populations. Sa présence constitue un réconfort pour les populationspopulations et celles-ci doivent se sentir en sécurité avec lui. Il règle les affaires du village par la conciliation. Le chef doit être un grand rassembleur. Il prend appui sur ses notables pour asseoir son autorité et sa gouvernance. Je voudrais savoir compter sur votre sens elevé de la gestion collective des affaires d’intérêt général du village, pour promouvoir la cohésion, l’unité, le vivre ensemble et la solidarité entre les filles et les fils d’Arikokahad’Arikokaha”, a-t-elle dit, non sans exhorter les cadres et l’ensemble des populations à maintenir le cap de l’unité et de la collaboration.
S’adressant aux jeunes, Mme le préfet leur a demandé de faire preuve de responsabilité en évitant la facilité et de respecter l’autorité coutumière. “Je demande aux jeunes beaucoup de respect pour le chef de village. C’est important et capital“, a-t-elle ajouté. Après avoir reçu son arrêté de nomination, le nouveau chef à été officiellement installé par ses deux premiers notables qui ont sacrifié à la tradition, le faisant asseoir trois fois.
Koné Dahiri, cinquième chef, est né le premier janvier 1947 à Arikokaha. Il est cultivateur et est établi dans ce village. La cérémonie riche en sons et couleurs à pris fin dans une ambiance carnavalesque et marquait une étape des activités socioculturelles de la mutuelle de développement économique et socioculturel d’Aikokaha, (Mudesca).
JPH