Les résultats de deux études consacrées à la cartographie des opérateurs du marché du bois domestique ainsi que ceux de l’estimation des besoins en bois ont été restitués aux 40 participants de l’atelier de sensibilisation des acteurs locaux du secteur bois sur les essences alternatives aux essences protégées, qui se font de plus en plus rares.
Durant deux jours, les 27 et 28 mars dernier, les acteurs ont planché sur des textes constitutifs d’associations professionnelles à la suite d’un exposé et d’une explication en gestion organisationnelle.
Des démarches qui vont aboutir, après le choix du type d’association, à la mise sur pied d’un comité ad’hoc pour valider les textes régissant le type d’association choisi par les opérateurs locaux.
C’est au terme des avis et observations des uns et des autres que les sociétés coopératives Wognon et des professionnels du secteur bois de Korhogo et environs sont retenues. Elles ont à leur tête Soro Aly et Coulibaly Abou Guillaume.
Selon le coordonnateur adjoint du projet, Kouakou Gilbert, c’est une avancée significative dans le cadre des négociations avec les industries du bois installées dans le Sud et ce, dans la perspective des accords d’approvisionnement en bois légal des opérateurs de Korhogo.
Autres avantages évoqués par Kouakou Gilbert : La bonne appropriation par les acteurs, des essences alternatives aux essences protégées, qui sont de plus en plus difficiles à trouver. En plus, de la maîtrise par les opérateurs du secteur, de la législation forestière en Côte d’Ivoire.
Cet atelier dont la mise en œuvre est assurée par le syndicat des producteurs industriels de bois (Spib) avec un financement du programme FAO-UE, FLEGT, est l’avant-dernier d’une série de cinq avant celui de la clôture du projet.
Billy Kakao
