Selon le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) 4137 (quatre mille cent trente-sept) cas de grossesses en cours de scolarité ont été enregistrés dans notre pays sur la période allant de septembre 2023 à mai 2024.
Ce chiffre serait en progression de l’ordre de 15,30% s’il devait être comparé à celui de l’année dernière à la même période (3 588 cas), a relevé le CNDH le mardi 4 juin dernier.
On note dans les dans les régions telles la Nawa: 409 cas, le Tonpki: 408 cas, le Poro: 254 cas, le Gontougo: 253, le Hambol (238), l’Agneby-Tiassa (201), l’Indénié Djuablin (198), les Grands Ponts (181), et le Cavally (160).
Le CNDH qui tire la sonnette d’alarme, a déploré qu’une élève de CM2, âgée de 14 ans, engrossée par son directeur d’école, à Hiré, a trouvé la mort le mardi 21 mai dernier, après un avortement clandestin.
En outre des cas de naissance au cours de composition au BEPC ont été signalés ici et là, notamment une élève de 3è âgée de 16 ans à Duékoué et à Dabou.
L’institution a donc interpelé les autorités compétentes à poursuivre la lutte contre ce fléau par la protection des droits des jeunes filles scolarisées. Aussi appelle-t-elle de nouveau au sens de responsabilité des adultes et des parents dans l’éducation de leurs enfants.
JPH
