Depuis quelques jours, la police nationale a déclaré une guerre sans merci contre les commerçants ambulants qui ont pris position dans les gares routières et autres de la ville de Daloa. Le lundi 15 juillet 2024, se sont des centaines de jeunes commerçants ambulants qui ont été interpellés par les éléments du groupement mobile d’intervention « GMI » sur instructions du commissaire Divisionnaire Diouf de Gonzac, préfet de police de la région du Haut-Sassandra.
Selon nos sources, cette opération fait suite à l’opération Bana-bana lancée par le ministre de l’intérieur Vagondo Diomandé dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. »
Cette opération Bana-bana a commencé dans la capitale économique » Abidjan. Elle vise à lutter contre le terrorisme » nous a fait savoir un commissaire de police rencontré ce jour-là même dans les locaux de la préfecture de police de Daloa.se sont plus d’une soixantaine de jeunes commerçants ambulants interpellés que nous y trouvés ce lundi là, peu après 10 heures avec un agent commis pour fouiller les marchandises de ces derniers.
A en croire un autre flic, se sont des jeunes qui ont pris possession des grandes altères stratégiques de la ville. » Ils occupent les grandes altères stratégiques du commerce de la ville de Daloa. Ils ne paient aucune taxe communale et ils en profitent pour voler des honnêtes citoyens de la ville. Donc le préfet a trouvé bon de les traquer un peu pour réduire les cas de vols et d’agression dans la ville » nous a fait savoir un autre policier trouvé sur place.
Quand certains jeunes estiment que cette opération est la mal venue à Daloa. « Ce sont les mêmes qui demandent aux jeunes de ne pas traverser la mer pour aller se chercher qui empêchent encore ces jeunes d’excer de petites activités dans la ville pour survivre. Tous ces jeunes nourrissent des familles. Certains même font ces petites activités pour payer leurs études. Le maire de la ville aussi a démoli leurs différents magasins où ils arrivaient à avoir leur gagne-pain. Alors que nos autorités prennent la peine de réfléchir un peu sur la situation de ces jeunes avant de les déloger où les traquer. A Daloa, il n’y pas de travail. La plupart des sociétés de la ville ont fermé. Donc il y a un sérieux problème d’emplois des jeunes ici « , a indiqué un adulte qui dit être venu à la préfecture de police pour le retrait de son engin à deux roues. »Je suis venu récupérer ma moto que des policiers ont saisie ce matin vers le petit marché d’Orly 2 », a-t-il dit avec une mine désemparée.
Rogard Lagnon