Une colonne de pierre de près de 2000 ans sur laquelle le nom Jérusalem est gravé en hébreu a maintenant sa place au musée d’Israël.
La découverte a été réalisée l’année dernière près de Binyenei Hauma, le centre de conventions internationales de Jérusalem. La colonne haute de 80 centimètres a un diamètre de 47,5 centimètres, aurait été utilisée à l’origine dans le bâtiment d’un artisan juif.
“J’ai trouvé ce pilier et j’ai vu l’inscription ensuite, elle n‘était pas encore nettoyée, mais l‘écriture était visible, les lettres en hébreu étaient lisibles et c‘était très excitant, mon cœur battait si fort que tous ceux qui étaient autour pouvaient l’entendre!” explique Danit Levi, archéologue de l’Autorité archéologique israélienne qui a fait la découverte.
C’est la seule inscription en pierre de la période du Second Temple connue où l’orthographe complète de Jérusalem apparaît. Cette orthographe n’est connue que dans un autre cas, sur une pièce de monnaie de l’époque de la Grande Révolte contre les Romains selon l’Autorité des antiquités israéliennes.
“L’importance de cette découverte, c’est que c’est la première apparition sur une pièce archéologique du nom de la ville Yerushalayim (Jérusalem), dans la forme que nous le prononçons et l‘écrivons aujourd’hui.
À part cette pièce archéologique, il y a des centaines d’instances où on voit le nom Yerushalayim, dans la bible, dans les Manuscrits de la mer Morte, sur la monnaie et autres, et quand le nom Yerushalayim, il fait référence à Jérusalem” souligne Yuval Baruch, archéologue responsable de Jérusalem au sein de l’Autorité archéologique israélienne.
Les détails de l’identité de Hanania et des raisons pour lesquelles il a gravé son nom et celui de Jérusalem sur la colonne n’ont pas encore été élucidés. Ce que les archéologues avancent c’est qu’il était juif et était soit un artisan-potier, soit un artiste.