La journée internationale de la liberté de la presse a été célébrée en Côte d’Ivoire ce jeudi 03 mai 2018 comme partout ailleurs dans le monde. Les journalistes Ivoiriens se sont rassemblés devant la Radio, télévision ivoirienne, (RTI), pour prendre part à une grande marches à travers les principales artères de la commune de Cocody avant de revenir sur leurs pas, au stade de la haute fréquence de la RTI. L’objectif de cette journée est d’amener l’opinion nationale et internationale à comprendre les droits des journalistes et acteurs du secteur des médias et de la presse. Le thème retenu par l’UNESCO pour cette 25ème édition est, «Médias, justice, État de droit, les contrepoids du pouvoir ». Pour le président de l’Union des journalistes de Côte d’Ivoire, (Unjci), Moussa Traoré, la liberté de la presse est un principe sacré qui fonde le journalisme. Il s’est félicité de l’avancée obtenue en Côte d’Ivoire qui est que désormais, les journalistes ne se rendront plus au tribunal pour libérer des collègues. Mais avant, il a plaidé pour que les populations arrêtent les agressions contre les journalistes, car c’est pour elles que ces derniers travaillent. Le directeur de cabinet du ministre de la communication, de la poste et de l’économie numérique, André Apété, a de son côté, noté les actions du gouvernement au profit des droits des journalistes. Au nom du directeur général de la RTI, Abiba Dembélé, directrice des journaux d’information, a salué l’engagement des acteurs des médias à la tâche au quotidien pour informer les populations. Notons que depuis 2011, la Côte d’Ivoire a renforcé son engagement pour la liberté de la presse. Cet engagement, sans être l’idéal recherché, porte aujourd’hui des fruit avec un classement de plus en plus intéressant dans le classement de reporters sans frontières. Pour 2018, la Côte d’Ivoire se classe 82ème au plan mondial, rang que le gouvernement se propose d’améliorer pour une presse plus libre en Côte d’Ivoire. Selon Bruno Koné Nabagné, ministre de la communication, de la poste et de l’économie numérique et porte parole du gouvernement, « la Côte d’Ivoire a fait voter et promulguer deux nouvelles lois qui consacrent la liberté d’action pour les professionnels de la communication, en ce qu’elles proscrivent désormais, la détention, la garde à vue et l’emprisonnement d’un journaliste dans l’exercice de son métier ». Et le ministre de préciser que la Côte d’Ivoire enregistre 20 quotidiens, 25 hebdomadaires et 10 mensuels, ainsi que l’arrivée prochaine de 04 chaînes de télévision privées. Le gouvernement promet poursuivre ses efforts en matière de la liberté de la presse. Toutefois il appelle les journalistes à plus de professionnalisme et de responsabilité.
F.R