Je vous adresse le salut fraternel depuis ma toute petite tribune. Eh oui, ça recommence. Des plaisantins viendront encore au nom d’une prétendue démocratie, se porter candidats à l’élection présidentielle dans mon pays. Que peuvent-ils offrir au peuple ? Ils ne le savent pas eux-mêmes. C’est peut-être leur droit, mais pas forcément leur devoir. L’on ne cessera jamais de le répéter, celui qui viendra après Alassane Ouattara, aura du pain sur la planche. À défaut de pouvoir faire mieux que lui, ce dernier, qu’il soit du RHDP, du PDCI-RDA,de l’UPCI, ou d’une autre formation politique, ne doit pas faire régresser le pays. Il y a des indicateurs avec lesquels il ne faudra plus jouer. Aujourd’hui, mon pays est un pays qui gagne. Cela, à moins d’être de mauvaise foi, est su de tous. En athlétisme, au taekwondo, au basket-ball, et il y a, à peine trois mois en football, avec le sacre de la 34è édition de la CAN, la CAN de l’hospitalité, la Côte d’Ivoire gagne. Côté développement mon pays gagne aussi. Les résultats engrangés sont tangibles et même cités en exemple au-delà des frontières nationales. Il serait fastidieux de citer toutes les réalisations qui ont changé qualitativement le visage du pays. Ce sont des acquis et des indicateurs qu’il faut surtout sauvegarder et chercher à accroître. Ils ont été obtenus grâce à un travail acharné. Oui, légitimement on pourra me dire que la vie n’est pas aussi rose qu’on veut bien le faire croire sous les tropiques. C’est vrai, le coût de la vie est insupportable. Le panier de la ménagère à beaucoup rétréci, les factures d’eau et de courant sont passées du simple au triple… bref, tout est devenu cher. Mais montrez-moi aujourd’hui un seul pays au monde qui ne subit pas ces difficultés. Je ne vais pas m’aventurer sur les raisons de cette situation planétaire. Je me contenterai de citer deux. Tout à commencé avec la crise de la Covid 19, puis la guerre mondiale, (oui la guerre mondiale), celle de l’invadion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. Tout à basculé pour le monde entier avec ces deux événements majeurs. Même l’occident, l’Amérique, l’Asie depuis lors, se cherchent. Mais un proverbe de chez moi dit que quand le tonnerre gronde, chacun protège sa tête. Aux nouveaux candidats à la présidentielle, il serait déjà intéressant que chacun vienne nous donner sa recette pour faire baisser le coût de la vie. Cette fois-ci le slogan “que Ouattara dégage” ne passera pas, parce que, pour sûr, il est l’architecte des nouveaux indicateurs dont je parlais tantôt. Dîtes-nous concrètement ce que vous ferez pour le peuple. Si Ouattara décide d’être candidat, de ma petite tribune, je ne sais pas comment on pourrait le contester. Si le mandat actuel qu’il exerce est pour vous un troisième mandat, à partir du moment il l’a exercé tranquillement avec l’onction de tous, (tout le monde le reconnaît comme le Président de la République), alors que notre loi suprême (suprem law) n’autorise que deux mandats constitutifs, alors oui, tout le peuple est fautif. Or quand le peuple dans son ensemble a tort, c’est qu’il a raison. À tout le moins au final nous devons accepter et nous résoudre qil ne s’agit pas d’un troisième mandat, mais du premier mandat de la troisième République. Alassane Ouattara est libre de candidater. Il faut chercher les moyens de les battre à la loyale dans les urnes avec vos projets de société. Sinon le peuple a vu et voit. Comme le disent les jeunes, on se connaît tous dans ce pays. Certains ont déjà fait leurs preuves, on les a vus au pied du mur. D’autres veulent faire les leurs. Ils seront jugés par le peuple à travers leur projet de société. Pas si sûr que le peuple accepte de suivre des illusionnistes qui ne veulent pas que l’actuel chef de la baraque, avec le travail colossal abattu, se porte candidat. De ma toute petite tribune, je les vois déjà s’adonner à leur danse macabre, troisième mandat, quatrième mandat…Dieu merci, cette fois-ci, les Ouattara, les Thiam, les Koudou, les Koffi, les Blé, les Soro, les Oulaï…pourraient s’affronter sans qu’on ne demande à l’un ou l’autre de montrer son village. Il faut sortir de l’incantation politique à l’obscurité de l’illusion, simplement.
JPH