Des producteurs de manioc des villages de Yadoulé et Gloleu, dans la sous-préfecture de Podiagouiné (département de Man), ont été célébrés pour leur initiative de lutter contre la pauvreté à travers la création de richesses.
Cette 1ère édition dite « journées des producteurs de manioc de la sous-préfecture de Podiagouiné et de la cohésion sociale entre les peuples Dan, les allogènes de ladite sous-préfecture et leurs voisins Wê » a été organisée dans le village de Gloleu, samedi 10 décembre 2022, par la mutuelle de développement de Yadoulé (MUDY) en collaboration avec la mutuelle sœur de Gloleu (MUDEG).
Ces moments festifs autour de cette denrée prisée à l’Ouest du pays a été l’occasion pour le gouverneur du district autonome des montagnes, Albert Flindé, de relever l’importance de ce produit et encourager les acteurs à mieux s’organiser pour en tirer des dividendes et assurer l’autosuffisance en produit de manioc.
« Il se trouve que c’est un produit qui est consommé totalement et qui en plus de cet avantage, peut procurer des ressources à la population,
nous sommes amenés à accompagner tous les partenaires et tous les acteurs qui font le manioc pour que notre population ait un niveau de revenu plus élevé, un niveau de vie plus élevé », a déclaré le Ministre gouverneur.
Afin de tirer davantage de satisfaction de leur production, les planteurs de manioc de Yadoulé et Gloleu ont été exhortés à s’organiser en coopérative et en union coopérative.
La marraine de la cérémonie, Mme OUATTARA Yessonakan , par ailleurs, présidente de l’union des sociétés coopératives de manioc du Hambol, PRÉSENTE DE FENAMACI, a lancé à l’occasion, un appel aux autorités afin d’aider les paysans en leur fournissant les boutures de qualité et des intrants. Également le matériel agricole pour accroitre leur production et rendre le pays autosuffisant.
Un défi que compte relever le président du conseil d’administration de la société coopérative des producteurs de manioc de la sous-préfecture de Podiagouiné, nouvellement investi, Gouly Faladel.
« Il n’est plus question de vendre les portions de forêt qui existent. Toutes les petites forêts qui existent, transformez-les en plantation de manioc, je vous encourage à vous y investir », a ajouté M. Gouly.
Correspondance particulière