On peut se poser mille et une questions sur la farouche volonté des présidents de l’AES de s’en aller de la Cédéao. Chez nous en Afrique, on dit qu’il vaut mieux unir par tous les moyens que de diviser.
Messieurs les présidents quelles réponses et quelles assurances apportez-vous aux citoyens maliens, burkinabés et nigériens après votre décision unilatérale ?
Les conséquences de votre acte seront dramatiques pour l’existence des citoyens de vos pays dans la zone Cedeao.
Vous ne l’ignorez point: Des millions de ressortissants sahéliens résident et voyagent dans les pays de la Cedeao; des milliers d’opérateurs économiques mènent des activités dans ces pays….
– Instaurattion d’un Visa Cedeao pour les ressortissants AES, entraves des voyages et l’immigration,
– difficulté de résidence en zone Cedeao des citoyens sahéliens,
– fin de la facilité de création des entreprises d’hommes d’affaires sahéliens dans la Cedeao
– annulation de 500 millions de Dollars US de projets et programmes au Sahel,
– arrêt de 27 projets de 321 Dollars US de la BIDC au Sahel,
– Mise au chômage de 130 fonctionnaires de la Cedeao ressortissants du Sahel,
– suppression du Passeport Cedeao,
– nullité de la pièce d’identité biométrique,
– Pas de promotion dans les instances internationales des compétences sahéliennes.
Ces quelque risques que nous citons avec Lookmann Sawadogo, Journaliste éditorialiste, Auteur (Essayiste), Expert Géopolitique et Géostratégies, sont loin d’être exhaustifs.
JPH