« Le président “IBK” [Ibrahim Boubacar Keïta] est décédé ce matin à 9 heures [10 heures, heure de Paris] à son domicile », à Bamako, a affirmé à l’Agence France-Presse (AFP) un membre de sa famille, dimanche 16 janvier. Cette information a été confirmée par plusieurs membres de la famille et de l’entourage de M. Keïta, mais la cause du décès n’a pas été précisée. Elu président du Mali en septembre 2013, il avait été renversé par des militaires en août 2020. Il était âgé de 76 ans.
Son décès intervient dans un contexte où le Mali, plongé dans une grave crise sécuritaire et politique depuis le déclenchement d’insurrections indépendantistes et djihadistes en 2012, est aussi sous le coup de lourdes sanctions de la Cédéao depuis une semaine.
IBK à été Premier ministre de 1994 à 2000. Réélu en 2018 face à Soumaïla Cissé, alors leader de l’opposition, mort en décembre 2020 du Covid-19. Il sera victime d’un coup d’Etat qui le 18 août 2020 quu a été suivi d’un deuxième en mai 2021.
Les auteurs, la junte colonel Assimi Goïta affiche son intention de diriger le pays pendant plusieurs années, alors qu’elle s’était engagée auparavant à organiser, à la fin du mois de février, des élections présidentielle et législatives afin de permettre le retour des civils au pouvoir. Chose que refuse la Cédéao appuyée par L’UMOA, L’UNE qui lui ont infligé ces sanctions.