La direction générale de l’industrie touristique et hôtelière a choisi l’opportunité qui s’offre à la Côte d’Ivoire pour accueillir un la CAN 2023, pour appeler les professionnels des hôtels, maquis, restaurants à se conformer à la loi et exercer leur métier dans les règles de l’art. Il s’agit de présenter et faire connaître tous les textes de la réglementation du secteur du tourisme des loisirs, veiller à l’application des textes juridiques qui réglementent l’exercice de l’activité touristique, organiser les audiences publiques de mise en règle des établissements de tourisme, obtenir l’adhésion de tous les acteurs au respect de la réglementation touristique, sensibiliser les entreprises à se mettre en règle vis à vis de l’administration, réaliser les opérations de mise en conformité des entreprises touristiques et hôtelières, réaliser les opérations d’évaluation des établissements d’hébergement de restaurant et de maquis, identifier et recenser tous les établissements de tourisme des directions régionales visitées et réaliser la mise à jour des données des répertoires.
Dans son mot de bienvenue, l’honorable Bema Fofana, représentant le maire Djibo Nicolas, a invité les opérateurs du secteur tourisme de Bouaké, à donner le meilleur d’eux-mêmes pour que la ville soit à la hauteur de l’attente placée en elle pour la CAN 2023. « Ville de CAN dans quelques mois, votre visite à Bouaké vient à point nommé qui permettra de donner plus d’éclat à nos établissements touristiques et hôteliers afin que le plaisir du séjour de nos hôtes durant la CAN soit sans cesse renouvelé dans leur mémoire », va-t-il dire.
Boka Bi, inspecteur général au ministère du tourisme, au nom du ministre Siandou Fofana, a assuré de l’organisation effective de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire aux dates indiquées et demandé aux acteurs du tourisme et de l’hôtellerie, de ne plus rien faire au hasard. « La CAN 2023 aura bel et bien lieu chez nous en janvier 2024. C’est un événement inédit. Bouaké a été retenue comme l’une des villes qui va abriter la CAN. Nos hôtes en venant à Bouaké, doivent bien se loger, se restaurer et trouver un cadre agréable et sécurisé. L’enjeu est certes sportif, mais il est aussi touristique parce que les maquis, les restaurants, les hôtels et tous les établissements de tourisme doivent recevoir du monde. Il faut donc faire le nettoyage. Plus de restaurants clandestins, des hôtels qui s’attribuent eux-mêmes des étoiles. Il s’agit pour vous de vous mettre à jour et l’Etat à accéder à votre requête d’alléger les dossiers », va-t-il rassurer précisant que l’audience foraine pour cette question démarre ce jour même.
« Le programme dénommé « Sublime Côte d’Ivoire », inspiré du plan national de développement (PND) 2021-2025 qui pourrait s’étendre jusqu’en 2027 à cause des deux années de la pandémie de la Covid-19, une vision du Président de la République Alassane Ouattara, vise à positionner la Côte d’Ivoire à la 5è place en matière de tourisme en Afrique. Dans cette stratégie de développement touristique, il s’agit, de la mise en œuvre de la feuille de route de l’année 2023, des réformes majeures dont celles liées au foncier touristique, à la formation et au cadre institutionnel », a expliqué Mme Ema Kouakou, directeur des activités touristiques régionales de Gbêkê.
Les atouts touristiques du district de la Vallée du Bandama qui regroupe les régions sœurs de Gbêkê de Hambol ont été présentés suivis de la projection du film sublime Côte d’Ivoire retraçant les atouts touristiques de chaque région du pays.
JPH
