Trois jours après les assauts terroristes des assaillants à Kafolo, la forêt du parc national de la Comoé (réserve de Bouna) a été pilonnée à plusieurs reprises par l’armée ivoirienne, lundi 15 juin 2020.
L’armée, ce sont les ordres. Ils ont été donnés par le ministre de la Défense récemment aux militaires ivoiriens, après l’attaque par surprise de Kafolo. La riposte vient d’être à la dimension de l’attaque surprises des terroristes vu l’ampleur des frappes des Forces armées ivoiriennes de Côte d’Ivoire (Faci) toute la matinée du lundi 15 juin 2020.
De sources locales, les bombardements aériens et terrestres ont tonné sur les positions des terroristes dans la forêt du Parc national de la Comoé. Au cours de cette opération, certaines troupes ont été aéroportées, quand d’autres s’engouffraient dans le ventre noir de cette forêt avec des véhicules militaires. Les bruits assourdissants des frappes lourdes ont contraint les populations de cette zone à rester cloîtrer dans leurs différentes habitations. Plusieurs positions de ces criminelles ont été pilonnées par l’armée ivoirienne.
À en croire les mêmes sources, l’opération aurait été menée depuis Kafolo, en présence du chef d’État-major général des armées, le général de corps d’armées, Lassina Doumbia et le commandant supérieur de la gendarmerie, le général Alexandre Apalo.
Il est à souligner que la présence de djihadistes au nord du Parc national de la Comoé avait été détectée depuis plus d’un an. Le parc de la Comoé présente un intérêt insoupçonné pour les entrepreneurs et exportateurs du terrorisme dans la sous-région à cause de l’orpaillage illicite dans cette zone.
Pour l’heure, aucun point précis n’a été fait par l’armée qui préfère garder le silence.
