A Bouaké, le festival Gbêkê Reggae fait son petit bonhomme de chemin avec cette année la troisième édition qui aura pour cadre le quartier Koko. Le thème retenu cette année est «Luttons ensemble contre les violences à l’égard des femmes et de la jeunes fille». Le commissaire du Abou Sanogo, journaliste à la RTI, a, au cours d’une conférence de presse le mercredi 6 décembre 2023, donné les grandes articulations de ce festival qui se veut un rendez-vous des amoureux de la musique reggae qui entendent lutter contre toutes les formes de violences faites aux femmes et à la jeune fille.
Abou Sanogo a dit que le festival Gbêkê Reggae veut coller au concept Bouaké nouveau qui est en rupture totale avec tout ce qui est mauvais comportements qui semblaient lui coller malheureusement à la peau.
« Le festival Gbêkê Reggae va opérer cette année une rupture avec son organisation traditionnelle. Nous quittons donc le quartier Air France pour le quartier Koko. C’est pour nous les porte-voix des sans voix, une manière de nous rapprocher davantage des populations pour leur montrer ce que le reggae sait faire de beau et de grand, mais aussi pour les sensibiliser sur les bonnes règles de vie en société ».
Abordant l’actualité, la CAN que tout le monde souhaite qu’elle soit la plus belle, Abou Sanogo a dit qu’il est bon que toutes les populations adoptent un comportement décent. « Les amoureux et pratiquants de musique reggae veulent prendre toute leur part dans cette grande fête. Ils viendront donc de tous les quatre coins de la Côte d’Ivoire communier avec des artistes reggae locaux et d’envergure nationale voire internationale, tel Djim Kamson. Pendant quatre jours, il s’agira pour nous d’être des ambassadeurs de paix, de partage, de social et de cohésion à travers plusieurs quartiers de la ville, mais avec pour point d’ancrage le quartier Koko », a-t-il promis.
Selon le président du comité d’organisation, Ouattara Seydou, dans tous ces quartiers, les festivaliers vont poser des actions sociales.
A Koko le jeudi, il s’agira du nettoyage des rues, de l’intérieur et des alentours de la maternité et d’offrir des cadeaux aux nouveaux nés et à leurs mamans et du matériel soignant au personnel. A la prisons civile, mille serviettes hygiéniques seront remises aux femmes détenues, en collaboration avec une ONG. Aux quartiers N’gattakro, Habitat de la caisse Air France, des cadeaux seront offerts aux bonbonnières.
Le vendredi sera consacrée à la conférence centrale où le thème du festival sera développé pour inviter les hommes à prendre soin des femmes et des enfants.
Le samedi, dernier jour du festival sera consacré au sport la matinée (fitness et match de gala) et la soirée à un concert live de reggae.
Abou Sanogo a rassuré que toutes les dispositions sécuritaires sont prises pour un spectacle inédit.
JPH
