Côte d’Ivoire/L’excision toujours en cours. Voici les zones qui résistent

0
936

Plus de 38% des personnes touchées par cette pratique, malgré son interdiction sur le territoire ivoirien. Les mutilations génitales féminines (MGF), plus communément appelées excisions, désignent l’ablation totale ou partielle des organes génitaux féminins extérieurs et se pratiquent généralement avant l’âge de 5 ans. En Côte d’Ivoire, cette pratique continue de faire des victimes dans les sociétés traditionnelles malgré de nombreux efforts de sensibilisation des autorités, des guides religieux, des chefs traditionnels et de des ONG. Voici le s zones encore sourdes à l’appel des gouvernants et ONG. Il faut même noter qu’aucun livre saint ne fait l’apologie de cette pratique. (Le Coran considère qu’elle contribue à diminuer le plaisir de la femme).

L’excision est interdite en Côte d’Ivoire depuis 1998. Sa pratique expose son auteur à une prison ferme de1 à 5 ans. Mais en cas de décès de la victime, la peine va de 5 à 20 ans de prison ferme. Malgré ces peines assez lourdes, la pratique est toujours en cours mais se fait en cachette. Les poches de résistance sont surtout situées dans le Nord du pays, Korhogo, Minignan, la région du Folon avec un ancrage dans les communauté peuhles et Minga. L’ouest montagneux également concerné.

Les raisons

On évoque des raisons culturelles et sociales, matrimoniales. Dans Nord du pays par exemple, les exciseuses continuent de penser que si la fille n’est pas excisée, elle ne pourra pas faire d’enfants. . Aujourd’hui avec les nombreuses séances de sensibilisation, cette idée est laissée derrière. On pense également que l’excision rend la femme fidèle à son mari

Les dangers

Les nombreux cas d’hémorragies et décès qui s’en suivent. Parfois aussi elle est à la base de nombreuses maladies chroniques.

Aujourd’hui la pratique se fait en cachette, mais avec les nombreuses actions de sensibilisation, elle est en nette recul et beaucoup de cas sont dénoncés et condamnés. Mais il ne faudrait pas baisser les bras. Continuer la sensibilisation mais aussi et surtout, continuer de dénoncer.

JPH

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici