Des partis de l’opposition en Côte d’Ivoire veulent marcher le jeudi 22 mars prochain, à deux jours de l’élection sénatoriale pour exiger du pouvoir, une reforme de la Commission électorale indépendante, (CEI). Ces partis, sans le FPI tendance Affi N’guessan, ont annoncé les couleurs le samedi 17 mars dernier au cours d’un meeting à Yopougon. Pour eux, les élections sénatoriales sont anticonstitutionnelles et la CEI à la solde du pouvoir. Ensemble pour la démocratie et la souveraineté, (EDS) et ses alliés refuse l’organisation de ces élections à la CEI de Youssouf Bakayoko dont certains partis de l’opposition sont membres. Un de porte voix de l’opposition, Dahi Nestor, estime que la marche du jeudi est importante pour eux à plus d’un titre. Mais il s’agit surtout pour eux en eux la peur. << Si on veut aller au paradis, alors acceptons de mourir. Pour la reforme de la CEI, les élections transparentes, la révision de la liste électorale, la libération du Président Laurent Gbagbo et les prisonniers politiques, le retour sécurisé des exilés politiques, nous ne devons pas avoir peur >>, a dit le secrétaire national de la jeunesse du FPI tendance Aboudramane Sangaré. Du côté du pouvoir, l’on ne dit pas encore si cette marche est autorisée, encore qu’il reste aussi à savoir si l’opposition a déjà entrepris les démarchess nécessaires dans ce sens.
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