La Côte d’Ivoire a paraphé trois accords de financement pour une enveloppe de 295 millions de dollars, soit environ 150 milliards de f cfa et la mise en oeuvre de la politique de transformation locale de la noix de cajou, occupe une bonne place parmi ces accords. Au onzième étage de la banque mondiale, du 19 au 22 avril 2018, à Wanshigton, l’ambiance était cordiale entre les membres de l’institution mondiale et ceux de la Côte d’Ivoire. Les trois accords de prêt signés, concernent pour les second et troisième points, la résilience des zones côtières en Arfique de l’ouest, (24,1 millions d’euros) et au foncier rural, (50 millions USD). Les plus heureux sont les acteurs de la filière anacarde qui reçoivent plus de 107 milliards pour booster la transformation locale. Il faut savoir que l’anacarde joue un rôle important dans l’économie ivoirienne, puisqu’il occupe le troisième rang des produits d’exportation après le café, le cacao et les produits pétroliers. Pour la résilience des zones côtières, il s’agira d’harmoniser la gestion des infrastructures et des ressources naturelles pour accroître leur résilience au changement climatique, à l’érosion côtière et aux inondations. Concernant enfin le foncier rural, l’enveloppe sera mise à profit pour renforcer la capacité des institutions, à mettre en oeuvre le programme national de sécurisation foncière rurale et à enregistrer les droits fonciers dans les zones rurales sélectionnées. Le premier ministre Ivoirien Amadou Gon Coulibay et le vice président de la Banque mondiale Makhtar Diop, ont présidé les cérémonies de signature’
F. Roméo