Le président Alassane Ouattara comble les producteurs de cajou de la région du Béré de joie.
Depuis l’arrivé du président Alassane Ouattara à la magistrature suprême, de la Côte d’Ivoire, il a entrepris la reforme des filières Coton Anacarde. A ce effet, une autorité de régulation qui est le Conseil Coton Anacarde a été créée. Ainsi depuis 2013, le prix de la noix de cajou connait une évolution du prix bord champ. Ce prix est passé de 225 fcfa à 500 fcfa en 2018. Compte tenu des difficultés de la filière cajou en 2019 sur le marché international, le gouvernement ivoirien a fixé le prix bord champ à 375 fcfa, le kilogramme pour permettre aux paysans d’avoir un meilleur revenu. Mais force est de constater que certains acheteurs s’adonnent au non respect de ce prix comme ce fut le cas de Tieningboué et autres où les acheteurs vont jusqu’à acheter le Kilogramme de noix de cajou à 50 fcfa. C’est ainsi qu’un arrêté a été pris par le gouvernement ivoirien pour stopper toute exportation jusqu’au 10 mai 2019 pour stabiliser le prix fixé. Le gouvernement dans sa dynamique de valoriser la filière en vue d’améliorer les conditions de vie des producteurs et l’accroissement de leur revenu, a pris le Taureau par les cornes et décide d’apporter un financement aux coopératives certifiées comme l’a indiqué le premier ministre Amadou Gon dans son adresse du 1er mai lors de la fête du travail. Et, ce, pour encourager les acteurs au respect du prix indiqué par le gouvernement ivoirien. Dans cette optique l’État ivoirien a initié l’opération T&T, une structure Vietnamienne et le GIE ( Groupement d’Intérêt Economique ) qui est une association des exportateurs pour un contrat de triparti avec le gouvernement, en charge de l’achat de la noix de cajou de près 200.000 tonnes, pour évacuer les produits en possession de nos producteurs. Ce pendant, le mode opératoire consiste à rappeler aux producteurs d’avoir un produit de qualité à savoir bien » sécher » et bien » trier » leur produit. C’est dans cette vision du gouvernement que la Coopérative avec Conseil d’Administration du Vivrier et du Cajou ( COOP-CA-VICA ), une coopérative certifiée et agréée dirigée par Président du Conseil d’Administration ( PCA ), Traoré Amadou, a obtenu un financement de la part l’État ivoirien. En effet, une mission de la direction de la Coop-ca-vica a été initiée pour la sensibilisation des producteurs sur la prévention, l’amélioration de la qualité de la noix de cajou et surtout la stabilité du prix bord champ dans sa zone d’activité qui est la région du Béré par ailleurs, première zone productrice de noix de cajou de Côte d’ivoire. Les producteurs venus nombreux ont accueilli ce projet avec anthousiasme. Il faut noter que la région du Béré pour l’année 2018 a fait une production de 140.000 tonnes soit 38℅ de la production nationale. Hier jeudi 03 mai 2019, c’est Dianra village, localité située dans le département de Mankono, dans la région du Béré qui a accueilli cette cérémonie de sensibilisation, en présence du sous-préfet de Dianra, le commandant, Pokou Guillaume qui a ouvert la cérémonie de sensibilisation en donnant aux paysans le message du président Alassane Ouattara qui est d’évacuer les produits en possession des producteurs et veiller à la stabilité du prix fixé mais surtout d’avoir un produit de qualité << je suis venu vous apporté le message du président de la république. Il vous demande de faire en sorte de fournir un produit de bonne qualité c’est à dire bien sécher et bien trier. Ne cédez surtout pas au chantage des acheteurs véreux qui veulent vous appauvrir. Ne soyez pas complice de ceux qui cherchent à vous tuer >> a exhorté, le commandant Pokou Guillaume. Il faut préciser que suite à cette mévente de la noix de cajou, les producteurs de cette zone qui est le bassin de la production d’anacarde de Côte d’Ivoire, ont carrément abandonné les champs pour confier leur sort au bon Dieu pour un probable retour de la vente normale au prix fixé de la noix de cajou sur le marché par le gouvernement ivoirien et comme Dieu aidant, la bonne nouvelle est tombée. << nous ne produisons que la noix de cajou. Nous avons été surpris du non respect du prix fixé par le gouvernement et nous avons abandonné nos champs pour attendre la décision de l’État. Dieu merci la nouvelle est bonne. Nous nous remettons à la décision du président Ouattara et son gouvernement >> a indiqué Koné Siguimin, producteur à Dianra. Pour joindre l’acte à la parole, les responsable de la coopcavica ont procédé à l’achat de produit séance tenant, du producteur Soro Péfoungo, en présence du commandant, Pokou Guillaume. Pour Soro péfoungo, les producteur font le lit à ces acheteurs véreux qui ne font que les voler. Aujourd’hui je dis merci au président Alassane et son gouvernement pour avoir pensé aux producteurs >> a-t-il indiqué. L’étape du marathon sensibilisation a commence dans la matinée du jeudi dans le village de Dianra pour finir à Konanhiri en passant par la ville de Mankono. A Makono et à Konanhiri, les responsables de la Coop-ca-vica ont effectué des achats de noix de cajou pour faire barrage aux acheteurs véreux et rassurer les paysans. Quant à Bakayoko Hamed, superviseur de la coopérative Coop-ca-vica, le gouvernement vient de donner un ouf de soulagement aux producteurs. << le président vient de libérer les producteurs. Je suis très heureux pour ce projet qui vient lettre la confiance entre les producteurs et nitre coopérative. Les nous nous taxaient de fraudeurs, aujourd’hui la vérité est sue >> a clamé Bakayoko Hamed.
O.K.O
