Issiaka Ouattara dit Wattao, mort, c’est l’émoi et la consternation aussi bien dans l’armée ivoirienne, qu’au sein des populations, tant l’homme s’est fait remarquer dans son pays. Sa disparition fait suite à son transfert d’abord au Maroc puis son évacuation aux Etats Unis où son mal aura raison de lui. La maladie de l’ancien chef d’état-major adjoint des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion) avait suscité beaucoup de supputations. Alors que certains annonçaient un diabète de type 7, d’autres avançaient plutôt la thèse de l’empoisonnement.
Dans un message à ses frères d’armes, sans doute l’un des derniers, Wattao disait: «Nous ne sommes pas des politiciens, mais des militaires. Vu le climat politique actuel, gardons-nous loin de ça. Ceux qui sont intéressés par la politique doivent déposer la tenue ».
Le Colonel-Major a laissé des traces indélébiles au sein de l’armée ivoirienne. Nommé à la tête de la Garde républicaine en janvier 2017, l’ancien chef rebelle avait su mettre ses hommes au pas afin de mieux les discipliner pour accomplir leur tâche régalienne.
JPH
