Côte d’Ivoire/Sans surprise, Laurent Gbagbo prend la tête de son nouveau parti et prépare ses partisans à la résistance

0
432

Dès son retour au pays et n’ayant pas pu faire la paix avec Affi N’guessan, Gbagbo avait décidé de lui laisser « l’enveloppe » pour mettre sur pied une nouvelle formation. Depuis le samedi 16 octobre, c’est chose faite. Laurent Gbagbo, a été élu, par acclamations président du Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire, (PPA-CI), lors des travaux des commissions présidées en plénière.

 C’est sans surprise que Laurent Gbagbo, a été élu, samedi 16 octobre 2021, par acclamations président du Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire, en abrégé PPA-CI, lors des travaux des commissions.

Sébastien Dano Djédjé, avait au cours des travaux, proposé une liste de 68 personnes, à la plénière, validée elle aussi par acclamation, pour la direction du comité de contrôle du PPA-CI, avec comme tête de liste AGOH Marthe, ancienne vice-présidente de l’ Assemblée nationale de Côte d’Ivoire.

Pus de 1650 personnes avaient été triées sur le volet, en tenant compte des mesures barrières liées à la Covid 19, pour assister en direct aà la naissance de cette nouvelle formation politique.

Ce congrès constitutif aura enregistré une absence de taille, celle de son « ex épouse ? », Simone Evihet, en déplacement en République démocratique du Congo, qui multiplie ces dernières semaines, les signaux pour faire son propre chemin politique. 

Devant ses militants, Gbagbo a affirmé que « son ambition était de partir » de la scène politique tout en déclarant en même temps, vouloir faire « de la politique jusqu’à sa mort« 

Des non dits comme il en a toujours eu l’habitude

Dans son discours, Gbagbo a répété qu’il avait conscience de sa condamnation par la justice qui avait entrainé le rejet de sa candidature en 2020. Cependant, si en 2025 son parti politique souhaitait son retour, il lui appartiendrait de s’organiser pour mettre en place une stratégie de contournement de la loi. N’est-ce pas une façon nette de préparer ses partisans à la résistance ?

Par ailleurs, ses formules ambivalentes servent aussi à éluder le débat qui tourne autour de la retraite des « 3 grands » : Henri Konan Bédié, Alassane Ouattara et lui. «A cet âge-là, après ce parcours-là, la sagesse c’est de se décider à partir. Mais j’ai décidé que je ne partirai pas brusquement…»,

JPH

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici