Les effets secondaires sont nombreux : hypertension, maux de tête, saignements de nez, acné…
Ma sœur, mon amie, laisse tes fesses et tes seins comme ils sont !
Le phénomène des postérieurs bombés et des fortes poitrines obtenus au moyen de produits d’origines douteuses, a pris de l’ampleur ces dernières années en Côte d’Ivoire. Nombreuses sont les jeunes filles et les femmes qui n’hésitent pas à casser la tirelire pour acheter ces produits et les utiliser, espérant aussi attirer l’attention de la gente masculine avec leurs rondeurs provoquées.
De nos jours, il est difficile de faire la différence entre les femmes aux fausses fesses et poitrines et celles chez qui ces parties sont naturelles, tant les «photocopies» sont parfois conformes aux « originales ». Ainsi plusieurs femmes rivalisent de techniques pour parvenir à leur fin.
La pratique
Elles disent prendre des suppléments alimentaires tels que les bouillons d’assaisonnement, le gingembre. Elles utilisent également des produits pharmaceutiques notamment des comprimés et des gélules prohibées. D’autres encore préfèrent des produits chimiques et des pommades en surdose. Tous ces produits sont ingurgités par voie orale ou anale.
Les femmes se disent que comme le cube Maggi est plein d’élément nutritifs, si on le place à cet endroit, seules les fesses prendront de la masse »
Cube Maggic ? Certaines introduisent en effet ce concentré d’aromates par voie anale pour avoir le postérieur généreux. Elles l’utilisent dans sa forme brute comme suppositoire ou le liquéfient afin de l’introduire plus facilement par le biais d’une seringue.
Attention, y a danger
Des utilisatrices n’y ont pas trouvé leur gain de cause et les témoignages ne manquent pas. « Mes fesses ne s’élargissaient pas. Tout allait dans mes hanches et mes fesses n’étaient pas si rebondies ».
De nombreuses femmes ont développé des infections, notamment à cause des épices contenues dans ces cubes. Les moins chanceuses ont simplement succombé.
Des témoignages qui condamnent
« J’ai mal de voir mes sœurs qui utilisent ces produits. Je leur demande d’arrêter. Il est mieux d’être naturelle. Nous les femmes naturelles, nous sommes chics. Ces pratiques tournent parfois très mal. Elles produisent bien de fois des effets contraires ».
« Ma cousine Patricia subit aujourd’hui les conséquences de cette pratique. Elle voulait avoir des formes arrondies. Mais cela a mal tourné et à l’heure où je vous parle, elle a subi une interventions chirurgicale. Elle est très malade et se trouve dans un village de Sakassou. Je vous assure qu’elle fait pitié. Si elle pouvait s’en sortir » !
A qui la faute ? Les hommes au banc des accusés
« Les hommes d’aujourd’hui aiment trop les grosses fesses (rire). Ils n’aiment plus les filles minces. Ils aiment aller où il y a de la chair ».
«Je n’utilise pas ces produits et je n’en veux pas. Mais j’ai une camarade qui l’utilise. Elle nous fait savoir qu’avec ses fesses et ses seins obtenus grâce à ces produits, elle arrive à mettre les hommes à ses pieds».
FEMMES, RESTEZ VOUS-MÊMES.
JPH
