France/Réformes des retraites. La rue gronde, gronde, Macron persiste. « Nous ne cédéroms rien à cette violence »

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Droit dans ses bottes. Le président français, Emmanuel Macron, a affirmé, vendredi 24 mars, que la France « ne peut pas être à l’arrêt » et que la réforme des retraites  allait poursuivre son « chemin démocratique », en dépit du durcissement de la contestation dans le pays.

« Nous continuons d’avancer. Le pays ne peut pas être à l’arrêt », a-t-il dit depuis Bruxelles à l’issue d’un sommet des dirigeants de l’Union européenne, avant de répéter à trois reprises que sa Première ministre, son gouvernement et le Parlement continuaient « à avancer ».

Après son adoption au Parlement via le recours à l’article 49.3 de la Constitution, le projet de loi portant sur la réforme des retraites est actuellement en cours d’examen par le Conseil constitutionnel qui doit le valider avant que le chef de l’État ne puisse le promulguer.

jeudi des heurts ont éclaté à Paris et dans d’autres villes françaises, des heurts ont éclaté en marge et à l’issue des manifestations organisées à l’appel d’une neuvième journée de contestation de la réforme qui a été marquée par un regain de mobilisation.

Nous ne céderons rien à cette violence », a déclaré Emmanuel Macron depuis Bruxelles, disant la condamner avec la « plus grande fermeté ».

« Le bon sens et l’amitié nous conduisent à proposer un report »

Le chef de l’État s’est par ailleurs dit « à disposition de l’intersyndicale » pour aborder les autres thématiques évoquées mercredi lors de son interview au journal télévisé.

« J’ai indiqué notre disponibilité à avancer sur des sujets comme l’usure professionnelle, les fins de carrière, les reconversions, l’évolution des carrières, les conditions de travail, les rémunérations dans certaines branches », a-t-il détaillé.

Et donc je suis à la disposition de l’intersyndicale si elle souhaite venir me rencontrer pour avancer sur tous ces sujets. Pour le reste et la réforme des retraites, elle est devant le Conseil constitutionnel et il est évident que nous attendrons la décision du Conseil constitutionnel ».

Interrogé au sujet du report de de la visite du roi Charles 3 en France. Emmanuel Macron a expliqué avoir proposé qu' »au début de l’été », une nouvelle date de visite puisse « être calée ».

Selon lui, « le bon sens et l’amitié nous conduisent à proposer un report », et, puisqu’une nouvelle journée de mobilisation est annoncée pour mardi 28 mars, « nous ne serions pas sérieux et nous manquerions d’un certain bon sens » à « proposer une visite au milieu des manifestations ».

AFP et Reuters

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