La Mecque avant l’islam

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1897

Kaaba (Wikipédia)

lieu sacré de la religion de l’islam.

La KaabaKa’ba ou Ka’aba, (arabe:الكَعْبة al-ka’ba, « le cube ») est un édifice datant du viie siècle et recouvert d’une étoffe de soie noire, la kiswa, presque au centre de la cour de la grande mosquée de la Mecque (al-Masjid al-haram). Elle est le lieu le plus sacré de l’islam, et elle est entourée de différents édicules. Dans l’angle sud-est du bâtiment est enchâssée la pierre noire.

La Kaaba

La Kaaba en 2018.
Présentation
Nom localkaaba
CulteIslam
TypeMosquée
Géographie
Pays Arabie saoudite
RégionProvince de La Mecque
VilleLa Mecque
Coordonnées21° 25′ 21″ nord, 39° 49′ 34″ est
Wikimedia | © OpenStreetMap
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C’est vers la Kaaba que les musulmans du monde entier se tournent (y compris lorsqu’ils sont à l’intérieur du Masjid al-Haram) pour accomplir leurs prières quotidiennes. Et c’est autour de la Kaaba que les pèlerins effectuent les sept tours du rite du tawaf (circumambulation), tout spécialement lors du hajj ou de la umra.

Bâtiment pré-islamique, la Kaaba était initialement un lieu de culte de la religion arabe préislamique, où l’on vénérait entre autres les trois filles de Dieu : Al-LātManat et Al-‘Uzzā. Après la conquête de la Mecque par Mahomet, en 630, la Kaaba a été vidée de leurs statues, la symbolique de ce bâtiment vide signifiant, depuis lors, qu’un croyant ne peut adorer que Dieu, à l’exclusion de tout objet matériel et de toute idole, idée que l’Islam partage avec le judaïsme.

Selon la tradition islamique, il y aurait deux Kaaba distinctes, l’une terrestre pour les hommes, et l’autre céleste pour les anges[1].

Étymologie

Initialement, le mot Ka’ba (arabe كعبة) désigne n’importe quel édifice de forme cubique. Le nom s’appliquait déjà à l’ancien sanctuaire de forme cubique qui se trouvait à la Mecque avant l’avènement de l’Islam. Par la suite, on trouve mention du mot à deux reprises dans le Coran, aux versets 95 et 97 de la sourate 5 (La Table). Le verset 97 est particulièrement important : « Dieu a institué la Ka’ba, — Maison sacrée, édifiée pour les hommes — le mois sacré, l’offrande (…)[2]. » Après l’établissement de l’islam, la Kaaba sera aussi communément appelée Bayt Allāh « Maison de Dieu »[3],[4].

Pour Malek Chebel, le terme kaaba pourrait provenir du « nom d’une ancienne déesse locale du nom de Kaabâh »[5]. Cependant, en 1947 déjà, René Guénon relevait que certains voyaient dans Kaaba une déesse qui aurait été représentée par la Pierre noire, tout en soulignant qu’il s’agissait là d’une confusion et qu’il n’y a jamais eu de divinité de ce nom[6].

Au xviiie siècle, en France, on trouve dans L’Encyclopédie la transcription Kiabé[7].


Histoire

Période pré-islamique

Un lieu de culte pré-islamique

« En dehors des traditions musulmanes, l’on ne sait presque rien sur le passé de la Kaʿba. […] Les renseignements historiques ne commencent qu’avec l’histoire de Mahomet[8]. » Quelques récits et textes semblent attester néanmoins d’une existence d’un lieu de culte dès le vie siècle[8].

La Kaaba primitive apparaissait probablement au départ comme un simple enclos de pierres sans toit, édifié à proximité immédiate d’un point d’eau salvateur au fond d’une vallée sèche et sans arbre[9]. Les hommes de l’Arabie déserte considéraient le bas-fond comme un lieu symbolique qu’il s’agisse de la sphère profane ou celle du sacré. Dans les creux de terrain se collectaient les eaux pluviales, principe fondamental de vie et de survie. Les clans de la partie basse de la ville, près des puits, constituaient l’assemblée tribale mala’. L’ensemble du territoire mecquois était strictement délimité par des pierres-bornes ansâb fichées en terre et qui existent toujours aujourd’hui[10].

La construction dans ce lieu signalait manifestement déjà une intention cultuelle et confirmait son caractère d’espace sacré. L’esplanade entourant la Kaaba faisait l’objet d’un culte ancien et du plus important pèlerinage annuel de l’Arabie (Pèlerinage de la « Maison ») qui se doublait par la foire de ‘Ukâdh, d’après Jean-Luc Monneret[réf. nécessaire]La religion des tribus est le polydémonisme : on adore « dans le désert des pierres, des météorites, des arbres, des sources. Chaque objet sacré est entouré d’un haram, ou lieu de culte, objet de tabous religieux[réf. nécessaire]. »

Le jeûne, les offrandes, la tête rasée, l’aumône sont des rites d’expiation qui existaient avant l’Islam. La circumambulation se pratiquait avant l’Islam comme la plupart des rites repris dans le Hadj[11]. Dans ses Dissertations, au iie siècleMaxime de Tyr rapporte, à propos d’un rite d’adoration d’un bétyle que : « les Arabes adorent aussi, mais je ne sais quoi. Quant à l’objet sensible de leurs adorations, je l’ai vu, c’est une pierre quadrangulaire[12]. » Au iie siècle également, Clément d’Alexandrie dans son Protreptique (IV, 1) affirme que les Arabes adoraient autrefois la pierre, que Claude Mondésert, dans son édition des Sources Chrétiennes du Cerf, identifie comme étant la Kaaba de la Mecque.

Vers 590, les fondations de la Kaaba furent gravement endommagées par des pluies torrentielles. Menaçant de s’effondrer, le sanctuaire dut être démoli et reconstruit par les Quraychites[réf. nécessaire], la tribu dont est issu Mahomet (qui était alors âgé de 20 ans).

Autres Kaabas dans l’arabie préislamique

L’existence d’autres lieux de cultes désignés par le même nom, chacune dédiée à une ou plusieurs divinités et renfermant des idoles, est attestée. Les sources textuelles, fragmentaires, permettent d’en recenser une vingtaine. Elles furent détruites graduellement après l’arrivée de l’islam[13].

Selon la tradition islamique

Selon le Coran, les pèlerins païens dansaient et sifflaient durant le pèlerinage (« leur prière à la Maison n’était que sifflements et battements de mains » — sourate 8, 35) pratiques non reprises par l’Islam, les animaux amenés pour être immolés portaient des guirlandes au cou, soulignant le caractère sacré de ces bêtes (sourate 5, 97)[14].

Selon le Coran, la Kaaba a été construite par la main d’Abraham et de son fils Ismaël, ceci en s’aidant d’une éminence, appelée Station d’Abraham. D’autres traditions islamiques affirment que la Kaaba a été construite la toute première fois par Adam lui-même et qu’il s’agissait du premier temple sur Terre[15]. Selon la tradition musulmane[réf. nécessaire], la Kaaba fut détruite et reconstruite dix fois avant l’islam, deux fois ensuite.

Pour Tabari (Ta’rikh, I, 193-194), la Kaaba, pourtant située dans un bas fonds, échappe au Déluge (sourate LIV – Cor. VI, 6) ainsi que la pierre noire qui y est encastrée : la construction et la pierre noire sont « exhaussées au ciel ».

Selon la tradition islamique (Sahih al-Bukhari 64.48.7), à l’avènement de l’islam, la Kaaba contenait plus de 360 idoles (représentant probablement les jours de l’année[16]) dont les représentations de certains prophètes et de Marie ainsi que des pierres ou statues de divinités pré-islamiques. Les plus vénérées et les plus plébiscitées étaient Hubbalal-Latal-`Uzza et Manat[17]. Ces trois déesses sont citées dans le Coran (sourate 53, L’étoile). Les musulmans pensent que pendant très longtemps, la Kaaba fut symbole du culte monothéiste d’Abraham dans la Péninsule Arabique, et qu’un jour des populations bédouines vinrent de toute l’Arabie y déposer les statues (asnâm) de leurs idoles, auxquelles elles rendaient visite une fois par an lors d’un pèlerinage.[réf. nécessaire] Selon des biographies anciennes, Mahomet aurait retiré toutes les statues de la Kaaba lors de la prise de la ville, à l’exception des représentations de Jésus et de la Vierge[18] et d’une peinture représentant Abraham[19]. Il est dit dans le Livre des idoles que les Arabes les considéraient comme les « filles du dieu » (Allah dans le texte). On peut supposer que ce dieu était Houbal (arabe : هُبَل), divinité principale de la Kaaba préislamique.[réf. nécessaire]. Il s’agit d’un dieu lunaire aux attributs proche de ceux du dieu assyro-babylonien Sîn.[réf. nécessaire]

Pour Jacqueline Chabbi, la tradition islamique des 360 idoles « semble être sortie de l’imagination du collecteur de tradition, Ibn al-Kalbi (737-819), qui cherchait sans doute à présenter le triomphe de son Prophète terrassant l’idolatrie. » De même, l’évocation de Hubal pourrait être une confusion avec le mot hébreu hevel, signifiant « vaine idole » (Livre de Jérémie). Pour l’auteur, « il ne semble pas, en fait, qu’il y ait eu à La Mecque la moindre représentation picturale ni la moindre statue divine, mais seulement, comme aujourd’hui, des pierres sacrées brutes qui avaient été enchâssées dans le mur[20]… »

Période islamique

La « mosquée sacrée » et la Kaaba vont devenir avec l’avènement de l’Islam un lieu de culte majeur vers lequel se tournent les fidèles pour prier.

Initialement les musulmans priaient en direction de Jérusalem[21]. Ce pourrait-être à la suite du conflit entre Mahomet et les juifs locaux médinois que la Kaaba mecquoise a été désignée comme direction de substitution[21]. Le Coran s’intéresse au pèlerinage mecquois en l’an 6 de l’hégire pour des raisons politiques. L’abrahamisation de la Kaaba est une dépossession. Les Juifs vaincus sont délégitimés au présent et au passé.[citation nécessaire] Le « temple » coranique d’Abraham va donc à la fois annuler et remplacer celui des juifs, et faire disparaître leur « lieu de prosternation » (masdjid, selon Cor. XVII, 7)[22].

L’historien Dan Gibson, quant à lui, soutient dans son livre Qur’anic Geography que la ville sainte originale du Coran serait Pétra, située dans une vallée, et que la relocalisation de la pierre noire par Abd Allah ibn az-Zubayr à l’emplacement actuel de La Mecque aurait été la cause du changement de la qibla des mosquées de Petra vers La Mecque au deuxième siècle après l’hégire[23].

Au cours de l’histoire, plusieurs peuples se sont installés auprès de la Ka’ba : les Amalécites, la tribu de Jorhom, de Khazâ’a, de Qoreysh ainsi que d’autres tribus. L’islam a particulièrement multiplié les marques d’honneur et de vénération pour la Ka’ba. En 683, Abdallah ibn Zobeyr, gouverneur du Hijâz, décida d’achever la construction de la Ka’ba débutée par les Qoreysh. En 693, le calife Abdelmalek ibn Marwan exigea une restauration entière de la Ka’ba, incluant la partie du mur située à côté de la Pierre noire. Les historiens sont unanimes pour affirmer que cette restauration fut achevée et préserva l’édifice de tout incident pour longtemps[24].

Destructions du site par le califat Omeyyade

Selon la tradition islamique, en 684, sous le règne du calife Yazid ibn Muawiya, la Kaaba est incendiée par l’armée du califat Omeyyade. À la suite de cet incendie, la Kaaba est « rasée jusqu’au sol » puis reconstruite par le calife de Medine, Ibn al-Zoubayr[25],[26][réf. nécessaire]

En 692, La Mecque est assiégée par Al-Ḥadjdjâdj ben Yûsuf, envoyé du calife omeyyade Abd al-Malik contre `Abdullah ibn az-Zubayr ; la Kaaba aurait été détruite par catapultes et incendiée[8]. Ibn az-Zubayr la reconstruit l’année suivante[8].

Après le califat Omeyyade

La pierre noire fut enlevée par les Qarmates en 930 et disparut pendant 21 ans[8].

Le matin du mercredi 16 mars 1630, le sanctuaire jusqu’à la Ka’ba a été inondé à la suite de pluies diluviennes. Le soir, le mur nord et une partie des murs Est et Ouest se sont écroulés. Le sultan ottoman Mourad IV exigea en 1630 la destruction des murs en raison du mauvais état de l’ensemble de l’édifice. Des travaux de reconstruction ont été rapidement entrepris de telle sorte que le 2 juillet 1631 la Ka’ba était restaurée[24].

Revenant dans sa ville natale en 630 (8 de l’hégire[27]), selon la tradition, Mahomet détruit les idoles de la Ka’ba. Les associateurs, les idolâtres ne peuvent plus accéder aux lieux saints : Dieu interdit le retour au Temple des infidèles qui y pratiquaient leurs dévotions[28].

Pour l’islam, la « demeure sacrée » mecquoise avait toujours été le lieu cultuel primordial. Abraham, aurait été, après le Déluge de Noé, l’initiateur du culte premier et cela sur ordre divin. Pour les musulmans, « Abraham était donc musulman. Même si ce n’est pas dit aussi clairement, car le discours se focalise sur Abraham, tous les « prophètes » postérieurs doivent eux aussi, selon la même optique, avoir été musulmans avant qu’ils ne tombent dans la déviation et la perversion. » explique l’historienne Jacqueline Chabbi[29].

Le calcul de la qibla, le mur qui, dans la salle de prière d’une mosquée, est placé perpendiculairement à la direction de La Mecque, stimula les géographes musulmans.

Eschatologie

Mahomet aurait annoncé la destruction définitive de la Kaaba comme signe de la fin des temps. Plusieurs hadiths en parlent :

« Abou Hourayra (ra) a dit que le Messager d’Allah a dit : « La Kaaba sera détruite par un abyssinien du nom de Dhou As-Souwayquatayn ». »

— Al-Boukhari, n°1519

« L’éthiopien aux jambes courtes ruinera la Ka’ba. (Al-Boukhâri, Mouslim). Et dans une autre version : « Il me semble le voir, noir, les genoux cagneux, en train de la démolir pierre par pierre ». (Al-Boukhâri, Mouslim) »

« Le Prophète a dit : « Laissez les Abyssiniens en paix tant qu’ils en feront de même pour vous ; seul l’Abyssinien aux jambes courtes extraira le trésor de la Ka’ba »

— Abou Dâwoûd

Cette destruction définitive de la Kaaba, rendant le pèlerinage impossible et faisant partie des signes majeurs de la fin des temps fait consensus[réf. nécessaire] chez tous les grands oulémas musulmans.

La Mecque était aussi avant l’Islam une ville cultuelle pour les tribus de cette région. Le culte (celui notamment de demande de pluie) qui y était rendu par les sédentaires de la région depuis une époque indéterminée (nabatéenne ? araméenne ?) était local et de type bétylique (la Ka’ba). Selon toute vraisemblance, dans cette partie de l’Arabie, se pratiquait le culte des pierres sacrées, les bétyles ou « demeures de Dieu », brutes et non sculptées. Il s’agissait de pierres lisses, très dures et de dimension maniable (basaltes ou quartz présents sur place d’origine volcanique). Elles auraient été considérées comme étant des réceptacles de la puissance des protecteurs surnaturels des tribus[32].

Selon les recherches de Édouard-Marie Gallez, la Kaaba est, dans le Coran, un terme qui évoque le temple de Jérusalem[33]. Toutefois, ses thèses font souvent l’objet de vives critiques de la part des spécialistes et autres universitairesNotes et référencesModifier

RÉFÉRENCES

  1.  Malek Chebel, Dictionnaire des symboles musulmans, Albin Michel, 2001, p. 232.
  2.  Traduction Denise Masson, Paris, Gallimard, 1967.
  3.  (en) A.J. Wensinck et J. Jomier, « Kaʿba », dans Encyclopédie de l’Islam, Brill Online, 2016.
  4.  Paul Ballanfat, « Ka’ba », dans Mohammed Ali Amir-Moezzi (dir.), Dictionnaire du Coran, Paris, Robert Laffontcoll. « Bouquins », 2007, 981 p. (ISBN 978-2-221-09956-8), p. 455 – 467.
  5.  Malek Chebel, L’imaginaire arabo-musulman, Paris, Presses Universitaires de France, « Sociologie d’aujourd’hui », 2013 (2e éd.), chap. 3., p. 177-246.
  6.  René Guénon, Recueil posthume – Articles, éd. Kariboo, chap. VIII, p. 796, note 6.
  7.  Diderot D’Alembert, art. « La Mecque » in : L’Encyclopédie, 1751, Tome 10, 1re édition, p. 229. (Lire en ligne – Consulté le 17 septembre 2020)
  8. ↑ a b c d et e Wensinck, A. J. and Jomier, J., “Kaʿba”, in: Encyclopédie de l’Islam. 
  9.  Jacqueline Chabbi, Le Coran décrypté. Figures bibliques en Arabie, Le Cerf, coll. « Lexio », 2014 [1re éd. Fayard, 2008], p. 47-48.
  10.  Jacqueline Chabbi, Le Coran décrypté. Figures bibliques en Arabie, Le Cerf, coll. « Lexio », 2014 [1re éd. Fayard, 2008], p. 132.
  11.  Paul B. Fenton, Le symbolisme du rite de la circumambulation dans le judaïsme et dans l’islam, Revue de l’histoire des religions lien Année 1996 lien Volume 213 lien Numéro 213-2 lien p. 161-189
  12.  Maxime de Tyr, DissertationsVIII.
  13.  Soufian Al Karjousli, « Images du Yémen : des représentations mythiques et religieuses aux recompositions historiques et linguistiques », Revue de littérature comparéevol. 333, no 1,‎ 2010, p. 13 (ISSN 0035-1466 et 1965-0264DOI 10.3917/rlc.333.0013,lire en ligne, consulté le13 février 2021)
  14.  Jean-Luc Monneret, Les grands thèmes du Coran, Livre saint de l’Islam. Classement thématique, Paris, Dervy, coll. « L’essence du sacré », 2003, 724 p., Chapitre E5, Le Pèlerinage.
  15.  Malek ChebelDictionnaire des symboles musulmans, Édition Albin Michel, page 21, lire en ligne.
  16.  Karen Armstrong FRSL (born 14 November 1944) auteur et commentateur britannique connue pour son livre : A History of God: The 4,000-Year Quest of Judaism, Christianity and Islam
  17.  Jean-Luc Monneret, Les grands thèmes du Coran, Livre saint de l’Islam. Classement thématique, Paris, Dervy, coll. « L’essence du sacré », 2003, 724 p., p. 354
  18.  Alfred Guillaume, The Life of Muhammad. A translation of Ishaq’s « Sirat Rasul Allah », Oxford, Oxford University Press. 1955, p. 552.(ISBN 978-0196360331) : « Quraysh had put pictures in the Ka’ba including two of Jesus son of Mary and Mary (on both of whom be peace!).[…] The apostle ordered that the pictures should be erased except those of Jesus and Mary. »
  19.  Josh Ellenbogen & Aaron Tugendhaft, Idol Anxiety. Stanford University Press. 2011, p. 47.  (ISBN 9780804781817). When Muhammad ordered his men to cleanse the Kaaba of the statues and pictures displayed there, he spared the paintings of the Virgin and Child and of Abraham.
  20.  Jacqueline Chabbi, « Dire ou figurer le divin », Le Monde de la Bible 215, 2015-2016, p. 56 et suiv.
  21. ↑ a et b Wensinck, A. J. and D. A. King, “Ḳibla”, in: Encyclopédie de l’Islam.
  22.  Jacqueline Chabbi, Le Coran décrypté. Figures bibliques en Arabie, Le Cerf, coll. « Lexio », 2014 [1re éd. Fayard, 2008], p. 380-382.
  23. http://www.iqri.org/articles/geographie-coranique-enquete-et-evaluation-des-references-geographiques-coran
  24. ↑ a et b IMA – Catalogue d’exposition – Hajj – Le pèlerinage à la Mecque – page 55
  25. http://www.gowister.com/hadith/muslim/3225/
  26. https://sunnah.com/muslim/15/449
  27.  Muhammad Hamidullah, « Le Prophète de l’Islam », Tome 1, éd. El Najah, 1998, p. 249
  28.  Jean-Luc Monneret, Les grands thèmes du Coran, Livre saint de l’Islam. Classement thématique, Paris, Dervy, coll. « L’essence du sacré », 2003, 724 p., p. 205.
  29.  Jacqueline Chabbi, Le Coran décrypté. Figures bibliques en Arabie, Le Cerf, coll. « Lexio », 2014 [1re éd. Fayard, 2008], p. 382.
  30. ↑ a b et c IMA – Catalogue d’exposition – Hajj – Le pèlerinage à la Mecque – page 57
  31.  Alain Carion, Les météorites et leurs impacts, Masson, 1997, p. 18-19
  32.  Le Coran décrypté – Figures bibliques en Arabie, Jacqueline Chabbi (introduction)(ISBN 978-2-213-63528-6)
  33.  E.-M. Gallez, Le messie et son prophète : Aux origines de l’Islam, Tome 1 : De Qumrân à MuhammadEd. de Paris, , 2005, p. 331.

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