Recevez de ma petite tribune mes salutations chaleureuses. Un certain Robert Bourgi s’est permis ces derniers temps de revenir sur l’élection présidentielle de 2010 en Côte d’Ivoire. Il affirme dans son délire que Laurent Gbagbo est le vrai vainqueur de cette élection qui a laissé des tracés indélébiles dans notre pays. C’est à se demander ce que veut Robert Bourgi de la Côte d’Ivoire. Pourquoi avoir attendu autant d’années pour venir le dire aux Ivoiriens ? Où était-il quand tous ces les nombreux observateurs nationaux et internationaux ont validé cette élection remportée par le champion des Républicains ? Nier la victoire à Alassane Ouattara alors que la communauté Côte internationale dans son entièreté la lui a reconnue, c’est faire preuve d’une mauvaise foi caractérisée. Le président du Conseil constitutionnel d’alors, Paul Yao N’dré qui avait déclaré Laurent Gbagbo vainqueur, avait fini par reconnaître sa forfaiture lors de la prestation de serment du Président Ouattara, se confessant pour dire « qu’il était possédé ». Où était l’ami de Gbagbo, Rabougri, du moins Bourgi ? Qui est-il lui pour mettre en doute des résultats reconnus par les Nations unies ? Si ce n’est pas pour semer la chienlit en dans notre pays, l’ami du mari de la petite femme ne se serrait pas pris autrement. 2010 est loin derrière les Ivoiriens qui vivent aujourd’hui développement tous azimuts. Aujourd’hui plus que jamais, les Ivoiriens ont besoin d’unité, de cohésion, de refermer définitivement les blessures de la crise postélectorale de 2010. Robert Bourgi, en remettant en cause les résultats électoraux de 2010 tente de mettre le feu au pays qui est à quelques mois des prochaines élections présidentielles. Quelle preuve sérieuse soutient sa thèse selon laquelle Gbagbo aurait remporté les élections de 2010 ? Se référer simplement à la décision du Conseil constitutionnel ivoirien, qui avait annulé une partie des votes du Nord et du Centre est loin d’être une preuve convaincante. En plus malgré cette mascarade, Alassane Ouattara était toujours devant son ami dans le décompte des voix. Ce Conseil constitutionnel qui avait annulé massivement des voix favorables à Ouattara avait crée des tensions politiques qui ont finalement débouché sur une guerre ouverte avec une violence inouïe. Rabougri veut simplement remuer le couteau dans la plaie. Sinon de nombreuses missions d’observation avaient attribué la à Alassane Ouattara. Et nous l’avons déjà mentionné plus haut. Rabougri doit apprendre à respecter la souveraineté de la Côte d’Ivoire. Ce sont ce genre de comportements qui sont à la base des sentiments anti-français un peu partout en Afrique ces derniers années. Qu’il essaie seulement de faire pareil dans certains pays et il aura la réponse cash. Il ne faut pas jouer avec la stabilité de la Côte d’Ivoire. Finie la manipulation. Bourgi ou Rabougri est libre de chercher à plaire à son ami. D’autres occasions s’offrent à lui, mais pas la tranquillité de la Côte d’Ivoire. Robert Bourgi doit être poursuivi pour tentative de déstabilisation parce que sa sortie n’est autre chose que cela.
JPH