Dés le 2 janvier 2022 , la phase répressive de la lutte contre les stationnements anarchiques sur la A3 initiée par La mairie de Niakara a effectivement débuté. Ce, après plusieurs mois de sensibilisation et d’avertissement. Il était donc grand temps de réagir face à cette situation car les accidents causés par ces stationnements ont endeuillé de nombreuses familles.
L’ arrêté municipal de réglementation signé par le Maire Kone Pierre en date du 2 novembre 2021, dont ivoirecho a eu copie est clair sur ce point en son Article 1.
«En vue de réduire les nombreux accidents de la circulation il est interdit tout stationnement de véhicules poids lourds sur les voies publiques de la commune de Niakara ».
Cela marque ainsi la volonté exprimée par le conseil municipal d’imposer la fluidité routière entre l’entrée et la sortie de la ville.
Mais de quels moyens dispose la mairie quand on sait qu’une bonne frange de transporteurs sont abonnés à l’indiscipline et au nom respect du minimum de règles de stationnements. Et à Niakara, les non nationaux excellent dans ces stationnements anarchiques.
Le seul policier municipal peut-il par ces va-et-vient sur la chaussée imposé la discipline ? La nécessité de former une police municipale avec un bon effectif ne refait-il pas surface ?
L’appel lancé à la gendarmerie dans l’article 2 de l’arrêté sera t-il entendu quand on sait que l’escadron et la brigade ont d’autres chats à fouetter. Le grand banditisme et l’orpaillage clandestin par exemples. Qu’en est-il du lieu de stationnement aménagé et qui accueillaient en son temps ces véhicules ?
Il appartient donc à la mairie de se donner très rapidement les moyens de lutte pour que l’objectif de la fluidité routière et donc de la réduction des accidents de circulation soit atteint.
Ci joint l’arrêté municipal
Gnakouri Tostao
