Quelle est cette affaire d’assassinat qui trouble à nouveau la quiétude des populations du département de Vavoua ? C’est la question que se pose un bon nombre des populations de la région du Haut-Sassandra en ce moment.
Pour y répondre et rassurer les populations ivoiriennes en général et plus particulièrement celles de cette partie de la Côte d’Ivoire, notre équipe de reportage s’est rendu dans la ville de Vavoua le jeudi 08 Août 2024.
Selon plusieurs riverains de cette localité rencontrés sur place, il s’agit de l’assassinat d’un élève , répondant au nom de J.J qui venait d’avoir son entrée en sixième cette année même.
Porté disparu depuis quelques jours, ses parents n’ayant pas de ses nouvelles, engagent des recherches. Et quelques instants plutard, voilà que son corps sans vie est retrouvé par son grand père qui répond au nom de K.A dans le village de Dema, une bourgade située à 6 Km de la ville de Vavoua.
Choqué par la découverte macabre de son petit fils dont le corps baignait encore dans une mare de sang, le vieillard court alerter les membres de sa famille. La nouvelle s’amplifie dans la ville.
Le commissaire du commissariat de police de ladite localité et ses éléments sont saisis du dossier. Ces fins limiers se déportent sur les lieux de l’assassinat et ouvrent une enquête en vue de mettre le grappin sur l’auteur de crime qui ne dit pas son nom.
A en croire toujours nos sources, le mardi 29 Juillet 2024, les flics parviennent à interpeller un présumé suspect répondant au nom de Bona, un nom que nous lui avons prêté. Après un rude interrogatoire, le suspect claque et avoue les faits de l’assassinat de l’adolescent J.J qui lui sont reprochés.
Les forces de l’ordre, accélèrent son audition puis le conduisent devant le procureur de la République près du tribunal de première instance de Daloa pour y répondre de ses actes criminels.
C’est encore l’occasion de saluer la promptitude et l’efficacité du commissaire Divisionnaire Diouf Louis de Gonzague, préfet de police du Haut-Sassandra et ses éléments qui ont pû mettre le grappin sur l’assassin du petit J.J qui ne fera plus partie du fichier de l’Éducation Nationale.
Rogard Lagnon