Jusque là pas mêlées aux différents remous qui secouent le secteur de l’éducation, les différentes structures syndicales de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, ont décidé ce mercredi 21 février 2019, après une assemblée générale extraordinaire, d’entrer dans la danse.
Il s’agit pour eux, ni plus ni moins de protester contre l’arrestation de Johnson Kouassi Zamina et celle de Dadé Joël, tous deux membres de la Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC), de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.
Une décision prise au nom de la plateforme régionale des fonctionnaires de Gbêkê dirigée par professeur Alger Ekoungoun. « Nous trouvons que c’est inadmissible. Ce n’est pas normal que le camarade soit emprisonné. C’est pourquoi, l’Assemblée a décidé de tout arrêter. Arrêter les cours, arrêter les activités pédagogiques à partir de demain jeudi 21 février 2019 à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké.
Nous allons tout arrêter pour marquer notre solidarité à l’endroit du camarade qui a été emprisonné de façon injuste. Les libertés syndicales ont été violées, les droits syndicaux ont été bafoués », a affirmé Jean Francis Alger Ekoungoun, le président de la plateforme régionale des fonctionnaires. Il a aussi souligné que la plateforme reste à l’écoute du bureau national pour la conduite à tenir avec les autres fonctionnaires de Gbêkê.
JPH