Grâce au lobbying du maire Nicolas Djibo, en complicité avec son chargé culturel, Diaby Aboubakary Peter, la capitale du centre de la Côte d’Ivoire va intégrer le réseau mondial des villes apprenants de l’Unesco, faisant du coup d’elle, l’unique ville ivoirienne à réussir ce challenge.
Dans cette optique,bMame Omar Diop, chef de bureau et représentant de l’UNESCO en Côte d’Ivoire, a eu un entretien le lundi 25 juillet, avec les autorités municipales, les promoteurs, animateurs et les acteurs des programmes d’alphabétisation de la région de Gbêkê. C’était à la salle de mariages où le premier magistrat de la commune, Djibo Nicolas, a souhaité la bienvenue de son hôte dans da cité, non sans lui exprimer toute son infinie reconnaissance pour tous les efforts consentis pour faciliter l’intégration de la commune de Bouaké (ville carrefour) dans le Réseau UNESCO des villes apprenantes et la signature d’une convention avec la ville marocaine d’Ifrane portant sur un important projet d’alphabétisation des femmes.
Mame Omar Diop, de son côté, a indiqué que l’accession de la ville au réseau UNESCO des villes apprenantes, n’est pas un acte anodin. « Si on a donné le label de ville apprenante à Bouaké, ce n’est pas un hasard. Il y’a eu un travail acharné qui a été abattu avant que ce label puisse être décerné à la ville, la première en Côte d’Ivoire à en bénéficier », a justifié le représentant du bureau UNESCO. Aussi, a-t-il l rassuré les acteurs quant à la prise en compte de leurs doléances relatives à l’obtention des moyens de sensibilisation, des besoins en matériels didactiques et manuels d’apprenants, des moyens financiers, l’électrification des centres qui en manquent, des mobiliers et des salles uniquement à usages andragogiques. » Nous ne ménagerons aucun effort pour vous appuyer dansa recherche des solutions à vos doléances. Nous allons travailler avec vous pour vous donner toutes les plateformes disponibles à notre niveau et porter votre voix car nous intervenons aussi au niveau national », a insisté Mame Diop Omar.
Quant à la directrice des services socioculturels et de la promotion humaine, Diallo Mansira, elle ‘a indiqué que la commune compte 86 promoteurs de centres d’alphabétisation qui ont mobilisé 2091 apprenants dont 1270 femmes, au titre de l’année scolaire 2021- 2022. Selon elle, la moisson de l’année dernière a été bonne. « Nous avons eu 150 apprenants admis au certificat d’étude primaire élémentaire (CEPE) dont 74 femmes apprenantes », s’est-elle réjouie.
Dr Lieu Wato Pierre, au nom des promoteurs, animateurs et apprenants, a dit toute sa gratitude aux autorités et souhaité un accompagnement effiscient de l’Unesco dans leur dynamique.
JPH
