Les travailleurs de la Sous-préfeture d’Arikokaha qui regroupe les villages de Badiokaha, Nagoniékaha, Fononkaha, Niangbo et Loho, se sont réunis à Arikokaha chef lieu de ladite Sous-préfeture. C’était le Mercredi 1er Mai 2024 dernier, à l’occasion de la célébration de la fête de travail.
A Arikokaha, cette fête a connu une célébration particulière comparativement aux années précédentes. Pour cause, le sous-préfet Pascal Karba Koné, a demandé à l’ensemble des travailleurs et fonctionnaires de sa circonscription d’effectuer le déplacement au chef lieu, afin de célébrer cette fête dans la communion, l’entraide et le vivre ensemble.
Ainsi, les travailleurs des secteurs éducatif, sanitaire, agricole et animal ont répondu nombreux à l’appel du chef de la circonscription Sous-préfectorale d’Arikokaha. Pascal Karba Koné a saisi la lucarne pour réitérer l’importance du travail bien fait.
« Quand on enseigne un enfant, soit on le détruit, soit on le forme afin de garantir son avenir. C’est pourquoi il faut le faire bien, avec responsabilité et conscience », a-t-il conseillé avant de rappeler que l’enseignement ou toute autre fonction ou travail est un « sacerdoce ».
« Quand vous prenez votre travail au sérieux, on vous prend au sérieux », va-t-il ajouter.
Aussi, le commandant a-t-il demandé à ses fonctionnaires d’être « sociable avec les populations » afin de favoriser un environnement propice au travail.
En tout cas, l’édition de la fête de travail 2024 à Arikokaha a tourné autour de la « proximité administration-travailleurs » voulue par Pascal Karba Koné qui a mis la proximité administration-populations, au cœur de sa politique administrative.
Justement cette approche administrative développée par le représentant du président de la République à Arikokaha, fait d’adhésion de la population qui l’adule dans l’ensemble. C’est le cas de Hili Lonan Félicien, vice-président de la jeunesse d’Arikokaha qui estime que le sous-préfet s’est distingué depuis son arrivée par son ouverture et son accessibilité. « Deux valeurs qui rassurent les populations », a-t-il indiqué, non sans vanter son humanisme, dont ont profité un bon nombre d’hommes de la localité administrative.
C’est aussi l’avis de Coulibaly Yekpoho Léa, présidente des associations des femmes de la Sous-préfeture. Pour elle, la générosité et la politique d’ouverture de Pascal Karba Koné n’est « plus un secret pour les populations ». Elle a aussi précisé qu’en sa qualité de femme de ménage et épouse d’un paysan, elle ne savait pas que la fête de travail les concernait. A l’en croire, elle venait d’être instruite à l’occasion de cette fête de travail.
Assi Yapi Hervé, chef du centre de santé d’Arikokaha, par ailleurs président du collectif des fonctionnaires de ladite Sous-préfeture, a pour sa part salué l’initiative du premier administrateur de la circonscription, pour ces innovations. Il a aussi saisi l’occasion pour relever certains obstacles au bon fonctionnement de son service. C’est surtout, selon ses propos les exigences de certains patients qui souvent attendent chez eux sous prétexte qu’il y a trop de malades en attente, pour en fin de compte venir aux heures de repos et réclamer les prestations sanitaires. Il a plaidé pour le respect des horaires de travail.
De leur côté, les chefs de villages qui ont pris par aux festivités, ont par la voix du chef d’Arikokaha Koné Dahiri, félicité le sous-préfet et les fonctionnaires pour le travail qu’ils abattent tous les jours dans l’intérêt des villages de la Sous-préfeture. Ils ont une fois de plus salué l’approche administrative de Pascal Karba Koné qui leur « facilite le travail ».
Il faut noter que dans la dynamique de la fête, a été distingué Mr. Tuo Kolo, instituteur à la retraite après plus de quarante ans de service. La fête a pris fin après le partage d’un repas dans une ambiance bon enfant.
Assemian Navenko
