Il a tenté de sauver Ryan, le petit garçon tombé au fond d’un puits de 32 mètres au Maroc. Il , c’est Ba Ali Sahraoui qui s’est distingué parmi les sauveteurs. Il n’a pas hésité à creuser les derniers mètres du tunnel à la main pour sauver le garçon de 5 ans. En vain.
Endeuillé après la mort du petit Rayan, 5 ans, coincé dans un puits asséché profond de 32 mètres, le Pays du Roi Mohamed 6, a trouvé en la personne de Ba Ali Sahraoui un nouveau héros. Cet homme a en effet creusé la terre à la main sur les derniers mètres de l’opération de secours qui tentaient, via un tunnel, d’atteindre le jeune garçon tombé accidentellement, mardi 1er février, dans ce puits étroit et difficile d’accès.
Ce quinquagénaire est, depuis quelques heures, largement félicité sur les réseaux sociaux pour son travail et son sang-froid. Expert en forage de puits, il avait été appelé pour venir en aide aux secouristes.
Ba Ali Sahraoui est arrivé sur les lieux avec ses hommes, armé de sa grande expérience en forage de puits, indique L’Observateur. Il a travaillé intensément, ne prenant que quelques instants de répit pour boire, manger ou encore s’arroser le visage. « Lorsqu’il sort du tunnel pour boire un peu d’eau, la foule présente commence à crier son nom avec enthousiasme, admiration et surtout reconnaissance pour sa contribution précieuse dans cette opération. Il est devenu un héros », raconte un témoin à nos confrères.
Sur les réseaux sociaux, des photos du « héros national », habillé d’un pull bleu, d’une veste en cuir et d’un foulard sur la tête contre la poussière, sont partagées en masse et deviennent même virales.
« Pour les internautes, ce représentant du Maroc profond avec ses moyens limités, son expérience acquise sur le terrain après de longues années de dur labeur, son sens de l’engagement, sa débrouillardise et son don de soi est devenu la représentation vivante d’un Marocain authentique », souligne L’Observateur.
Sur les réseaux sociaux, on apprend que ce seraient les autorités marocaines qui lui auraient demandé son aide. Ba Ali Sahraoui, grand-père, n’aurait pas hésité une seule seconde. Son engagement n’aura malheureusement pas permis de sortir le petit Rayan vivant du puits.
