Le dimanche 2 mai dernier au matin, un grave accident de la route s’est produit sur l’axe Katiola-Niakara, au carrefour de Darkolokaha. A l’origine, un conducteur de mototaxi qui n’a pas marqué l’arrêt au fameux carrefour où cette inconduite est fréquente.
De 5 morts aux premières heures de cet accident, vers 6h du matin, on est passé à 15 vers 10h, puis 17 et 18 l’après-midi. Malheureusement, ce chiffre macabre n’a pas arrêté de grimper avec les nombreux blessés graves. Hier jeudi 6 mai, on en dénombrait 23. Et aujourd’hui les populations en sont à la prière pour qu’en fin le compteur s’arrête.
Pour sûr, cet accident aura été d’une rare violence. Il se produisait, hélas, au moment où le pays n’avait pas fini de pleurer les 11 morts du grave accident de N’Dotré.
S’associant à la souffrance des familles des victimes, le chef de l’Etat, le président Alassane Ouattara et le Premier ministre, Patrick Achi ont dépêché, auprès de ces dernières, la ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, Myss Belmonde Dogo. Ce, pour témoigner la compassion du gouvernement, mais également apporter une assistance aux blessés en soins au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bouaké et au Centre hospitalier régional (CHR) de Katiola.
La ministre de la Solidarité a débuté sa visite dans les familles endeuillées à Fronan, ville située à 7 km de Katiola, chef-lieu de région du Hambol. Belmonde Dogo s’est associée au malheur des deux veuves dont Fatou, mère de 08 enfants. Cette épouse inconsolable, suite à l’accident qui a emporté son époux, a remercié le gouvernement pour ce soutien en ces moments difficiles.
Après l’étape de Fronan, le cap a été mis sur le CHR de Katiola, où la ministre a rendu visite à deux (2) des blessés de l’accident, dont les jours, selon le médecin traitant ne sont plus en danger.
Au delà de la tristesse et de l’émoi que cet accident ont causé parmi les populations, il convient de faire quelque chose pour ne pas que cela se reproduise. Le carrefour de Darkolokaha va continuer d’exister et les comportements similaires à celui du conducteur de mototaxi à l’origine de cet accident, ne vont pas changer de si tôt. Il faut aller à ce carrefour, il faut aller à Darkolokaha pour faire de la sensibilisation. Il faut aller partout en Côte d’Ivoire, à tous ces carrefours qui ressemblent à celui de Darkolokaha pour sensibiliser les usagers de la route et singulièrement les conducteurs des engins de trois et deux roues.
Entendent l’office de la Sécurité Routière, (OSER).
JPH
