La communauté musulmane du Bouaflé a célébré, le mardi 20 juillet 2021, l’Aïd-El-Kebir ou la fête de la Tabaski. A Bouaflé, comme à l’accoutumée, la mosquée centrale a servi de lieu de culte pour des fidèles. Ils ont, à cet effet, prié Allah pour qu’il protège la ville de Bouaflé et qu’il instaure une cohésion sociale entre les filles et fils de la Marahoue.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la fête de la Tabaski ou fête du mouton (Aïd-El-Kebir) a mobilisé du monde à la mosquée centrale de ladite localité. Venus des quatre coins du département, les fidèles musulmans ont encore honoré le sacrifice d’Abraham. Cantiques, bénédictions et lecture de quelques passages du Coran ont été les actes forts de cette célébration.
C’est l’imam adjoint , Idriss Konaté, de la grande Mosquée de Bouafle, qui a dirigé la prière. Il a demandé à Allah, le Tout-Puissant, d’accorder sa grâce, la tolérance et l’entente entre les populations dans le département. L’ imam a aussi salué la présence du député et des autorités administratives à cette prière.
«Nous adorons tous le même Dieu et nous devons travailler main dans la main pour que son œuvre aille de l’avant», a-t-il indiqué.
Le prefet de région de la Marahoué, Gongbagui Georges, pour sa part, a rappelé que la fête de la Tabaski est célébrée en mémoire du mouton qu’Abraham a offert à Dieu à la place de son fils Isaac. De ce fait, a-t-il poursuivi, il est était normal que l’administration civile vienne traduire sa «proximité, sa solidarité et son amitié» aux frères musulmans.
«Nous devons tous, chercher à traduire la volonté de Dieu en apportant un peu plus d’humanité, de fraternité et d’amour pour que le monde soit plus digne du Seigneur et des hommes», a souhaité le préfet. Il a ensuite appelé toutes les populations à une réconciliation, pour une justice et une paix sociale durable.
Pour le député de la commune de Bouaflé, Issiaka Koné, par ailleurs président de la commission défense et sécurité à l’Assemblée nationale , la fête de la Tabaski traduit la capacité des hommes à s’engager au plus profond d’eux-mêmes, en se soumettant à Dieu et en cultivant l’esprit d’humilité et d’amour pour le prochain.
«Nous souscrivons à l’appel lancé par l’imam pour la cohésion sociale, le dialogue entre les communautés. Si cet esprit est cultivé, nous allons promouvoir la paix dans notre pays», a-t-il soutenu. Il en a profité pour inviter les populations au rassemblement.
Notons qu’a la veille , le député Issiaka Koné a rendu visite à plusieurs familles deminues.
N. Konan