Bouaké/Axe de l’Université Alassane Ouattara. La recurrence des accidents dénoncée

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Ce mercredi 17 février 2021, un énième grave accident de la circulation s’est priduit devant l’ Université Alassane Ouattara. Il a impliqué deux taxis, notamment un taxi communal et un taxi brousse, de type picnic.

C’était aux environs de 18h. L’on a enregistré 02, (deux) blessés graves envoyés par les ambulances des sapeurs-pompiers. Les témoins de ce choc d’une rare violence dénonce le manque de vigilance des chauffeurs impliqués.

Selon eux, le chauffeur de taxi communal qui venait à peine de dépasser la deuxième entrée du campus 2 de L’UAO, direction Béoumi, a voulu faire un détour pour reprendre le chemin inverse. C’est à ce moment précis que le taxi picnic, en provenance du centre ville, de Bouaké, à vive allure comme ils savent toujours le faire, à sa vue, à perdu dans sa manœuvre, le contrôle de son véhicule. Le choc fut donc inévitable. Après plusieurs parades, la voiture finit par se stabiliser quelques mètres plus loin, laissant par terre plusieurs passagers, dont deux gravement blessés.

Il n’en fallait pas plus pour provoquer la colère des étudiants présents sur les lieux. Car, dit-ils, « trop c’est trop. Avec ce qui vient de se passer, nous avons décidé de bloquer la voie. Il y a un an de cela, on a tenu une réunion avec les autorités de la ville où certaines résolutions avaient été prises pour mettre en place des dos d’ âne. Jusqu’ à ce jour rien n’ est fait et les accidents continuent. Nous avons pour ce faire, décidé de mettre un terme au trafic sur cette voie jusqu’ à ce que les voies les plus autorisées prennent des décisions sur ce sujet. ».

Les étudiants, membres du CEECI sont unanimes pour dire que, cela ne serait pas arrivé si les autorités avaient occasionné la réalisation de leur désir concernant la mise en place des dos d’âne sur cette voie tellement bien tracée qu’elle incite les chauffeurs imprudents à la vitesse.

Leur colère va engendrer l’érection d’un barrage qui sera en définitive, levé vers 19 h50 pour faire place à une réunion de crise. Vivement qu’une solution idoine soit trouvée aux accidents mortels sur la meilleure voie de Bouaké.

JPH

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