Bledart et Blackamin, structures spécialisées dans l’évenementiel, organisent les 23 et 25 novembre 2018, la 2ème édition du festival « Allons à Bouaké » en vue de promouvoir le « showbiz » à Bouaké.
En prélude à ces journées les responsables des deux structures ont animé samedi 3 novembre 2018 une conférence de presse à Bouaké pour annoncer aux hommes de médias la tenue effective de ce festival qui aura pour thème cette année ; « Showbiz et entreprenariat ». Pour le commissaire général du festival, Soumahoro Losseni, la presse reste incontournable dans le domaine de la communication. La rencontre s’est déroulée en présence de plusieurs artistes et managers de Bouaké.
Promouvoir et valoriser la culture bouakéenne auprès des opérateurs culturels nationaux et étrangers, mais surtout dénicher de jeunes talents et d’artistes en herbes, c’est l’objectif que s’est fixé les structures Bledart et Blackamin. « Ce festival est organisé sur fonds propre car en tant que jeunes, nous voulons à notre manière faire découvrir la belle cité de Bouaké à tous. Mais aussi donner la possibilité à nos artistes de se faire connaitre par la population locale. A travers ce festival, nous voulons inciter le monde entier à venir à Bouaké qui renait de ses centres après plusieurs années de crises », a dit Soumahoro Losseni. Pour lui, il ne peut réussir un tel événement sans le concours de la presse, d’où l’objectif de cette conférence. « C’est par la presse qu’on peut promouvoir la culture. C’est pourquoi nous avons porté un accent particulier sur les médias en leur faisant appel pour leur annoncer ce festival», explique-t-il.
Ce festival est à sa deuxième édition. Selon Soumahoro Losseni, le programme de ce festival qui est à sa deuxième édition s’annonce coloré : « cette année le festival a beaucoup de couleur à savoir les formations, des défilés de mode, des concerts, des expositions-ventes, des dons à l’orphélinat et à la pouponnière de Bouaké (…) », a expliqué Soumahoro Losseni. Ajoutant qu’à cette occasion, ils feront venir à Bouaké des promoteurs culturels, des stylistes-modelistes et producteur ivoirienne et africaine ainsi que des artistes de renommé comme Abou Nidal etc : « Nous allons envoyer à Bouaké des promoteurs et producteurs de spectacles pour aider, pour exporter nos jeunes talents locaux vers l’extérieur », souligne Soumahoro Losseni. Selon lui, des artistes en herbe et jeunes talents, la commune de Bouaké n’en manque point. Connaissant l’enjeu de l’organisation d’un tel événement à Bouaké, le commsaire général du festival « Allons à Bouaké » a expliqué à la presse avoir pris des mesures sécuritaires et sanitaires, surtout avec la situation qui prévaut dans la ville. Ce festival qui débutera le 23 novembre prochainà Bouaké, connaitra la présence d’artistes venus d’ailleurs à leur propre frais.
JPH