BOUAKÉ/CULTURES MARAÎCHERES. Le CNRA et des partenaires réfléchissent à la mise sur pied de méthodes de lutte contre les ravageurs et maladies redoutables.

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Du jeudi 25 au vendredi 26 février 2021, dans un hôtel de la place, le CNRA et ses partenaires que sont, le CIRAD, l’Université FHB et l’ISRA/CDH du Sénégal, vont s’atteler à rechercher des méthodes de lutte contre les principaux ravageurs et maladies graves des cultures maraîchères, notamment la tomate. Il ressort en effet que la production de ce légume est menacée par un « nouveau » ravageur appelé la mineuse de la tomate et la mouche blanche qui lui transmettent de nombreuses maladies virales faisant chuter sa production.

En rappel, la mineuse de la tomate a détruit 80 à 100% des champs de la tomate des producteurs de Djébonoua en 2016, un problème qui a fait l’objet d’une communication en Conseil de Ministres.

Ce  ravageur étant en pleine expansion dans notre pays, puisqu’il a colonisé toutes les régions, le CNRA veut prendre le taureau par les cornes pour contrer son avancée grâce à des techniques agro-écologiques intensives plus durables et adaptées aux conditions du climat, des producteurs et des consommateurs. Démarré en 2018, le projet HORTINET-CI n’a pu effectuer son bilan traditionnel annuel en 2020 après celui de 2019 à cause de la pandémie du covid-19.

L’atelier bilan de ces deux jours aura le double objectif de rattraper celui de 2920 et présenter celui de 2021. Dans le vif du sujet, Dr Fondio Lassina, coordinateur du projet et directeur régional du CNRA de Korhogo, évoquera l’origine du ravageur, le stade de la lutte du CNRA et ses partisans contre ces deux ennemis des cultures maraîchères et les perspectives.

« Le CNRA après avoir cerné le ravageur à partir de Djebonoua, à procédé à une sensibilisation sur le terrain, mais le producteurs ne viennent plus nous voir. Or malheureusement le ravageur se retrouve aujourd’hui partout en Côte d’Ivoire. Nous n’allons pas baisser les bras, nous allons poursuivre nos travaux avec nos partenaires et poursuivre la sensibilisation des producteurs qui doivent adopter les résultats de nos recherches. Partout où ces ravageurs existent, nous avons réussi à mettre des pièges pour les capturer, ce qui a l’avantage de réduire leur population. En plus nous testons les bio pesticides, des produits moins toxiques pour les detruire », dira Dr Fondio.

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Des étudiants chercheurs ont également exposé sur les résultats de leurs études. Selon le doctorant Konan Arthur, « loe ravageur a migré de l’Amérique Latine et en plus d’avoir une forte capacité de destruction, il est resistant. Dans son traitement, il faut penser à des méthodes moins toxiques et pour le producteur et pour la plante. D’où l’agro écologie ».

L’après-midi à été consacré à la visite de la parcelle agro pastorale de Amadou Koné, un pratiquant de l’agro écologie qui travaillée en synergie avec le CNRA de Bouaké. Amadou Koné reste convaincu que l’agro écologie est la solution d’une alimentation saine pour les ivoiriens.

« En plus de garantir une bonne santé par l’alimentation, l’agro écologie est un grand réservoir d’emplois pour la jeunesse. J’encourage nos gouvernants à bien penser cette question qui va apporter à notre pays » 

JPH

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