B.S fait partie des rares élèves qui aujourd’hui, n’attendent pas tout de leurs parents. En classe de 4ème au lycée moderne 2 de Bouaké, cet adolescent se retrouve pratiquement tous les week-end à Niakara où il vend des articles divers, (accessoires de portables, ceintures, torches…)
Rencontré maintes fois à Niakara, il dit quitter Bouaké chaque vendredi après ses cours à 10h.
« La route étant maintenant très bonne, au plus tard à 12h30mn ou 13h, je me retrouve à Niakara où je vends mes articles. Je retourne à Bouaké le lundi à partir de midi. Et à 15h je suis en classe ».
Est-ce que ton commerce marche ?
« Je ne me plains pas. C’est ce que je fais depuis bientôt deux ans, ayant perdu mon dernier parent, ma mère. J’arrive à me prendre en charge. Je n’ai pas envie de mendier ou voler. Ce n’est pas bon ».
Cela n’empêche pas B.S d’être un assez bon élève. L’élève de 4ème à Bouaké ajoute que pendant les vacances il se consacre entièrement à cette activité commerciale de sorte qu’il qu’il assure sa scolarité sans souci. Depuis la classe de 5ème il a régulièrement entre 11 et 12,5 de moyenne.
Un exemple que devrait imiter plusieurs de ses pairs qui choisissent d’être des aigrefins.
JPH