Une grande première au lycée moderne 2 de Bouaké. On peut dire, le proviseur Yéo Seydou et ses collaborateurs sont en passe de réussir un véritable coup de maître, si les examens blancs pour les élèves de 3ème et terminale vont à leur terme.
Depuis le lundi 12 avril 2021, date de la rentrée des classes après les congés de Pâques, les élèves s’essaient aux deux examens. Ils ont commencé ce matin par le français et composeront exactement dans le même ordre des épreuves comme au vrais examens.
L’objectif visé par par M. Yéo et l’ensemble des personnels de son établissement et de mettre leurs apprenants dans les conditions pratiques des vrais examens qui pointent à L’horizon. Il reste maintenant à souhaiter que ces évaluations testes se déroulent de bonnes conditions et aillent à terme. En effet, bien que programmés chaque année, ils n’ont jamais pu se tenir dans dans les règles de l’art par les faute des élèves qui les perturbent pour des raisons seulement connues d’eux. A tout le moins, les quelques rare fois où ces examens ont démarré, ils n’ont pas pu connaître leur épilogue.
Le signe indien sera-t-il vaincu cette année ? Wait and see, disent les anglais, (attendons de voir). N’empêche, chapeau à M. Yéo Seydou et ses collaborateurs.
Membre du secrétariat du BAC blanc, Mme Coulibaly, s’est félicitée de ce qu’elle considère déjà comme une prouesse.
« Ce ne sont pas tous les établissements de Bouaké qui parviennent à organiser des examens blancs. Je ne citerai pas de noms, mais certains ont essayé sans y parvenir quand d’autres n’ont même pas voulu s’engager sur cette voie. Je crois que nous faisons partie des rares établissements qui ont eu le mérite de tenter cette prouesse. Nous sommes donc heureux de mettre nos enfants en situation d’examens ».
Pour leur part, les élèves expriment leur satisfaction de participer à ces examens blancs.
K.K Ulrich: « Je suis content de participer au Bac blanc. Ce matin nous avons eu l’occasion de nous familiariser avec le remplissage des feuilles de copies. Nous ne serons pas dépaysés au vrai examen et c’est une bonne chose ».
JPH
