Bouaké/L’Union des journalistes de Bouaké (UJB) renoue avec son « café »

0
379

Dans le cadre de la reprise de son « café », l’Union des Journalistes de Bouaké (UJB) a reçu le mercredi 2 novembre 2022 à l’amphithéâtre du Collège moderne Henri Poincaré, Docteur Kouakou Marcellin, directeur général de cette prestigieuse école. C’était à la faveur de son cinquième café, entre temps mis en veilleuse à cause de la pandémie du covid 19. 

mde

Cette rencontre entre les journalistes de Bouaké présents en nombre considérable et leur invité, avait pour thème « établissements Henri Poincaré Bouaké, 50 ans après… ». Le fondateur de l’ONG Afrique espoir a donné son avis sur l’école ivoirienne à travers quatre sous-thèmes, ( Qu’elle contribution des établissements privés aux États généraux de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (Egena), le retour des coefficients, atouts et inconvénients, les phénomènes socio-éducatifs (drogue, grossesses, alcool…), les établissements Henri Poincaré 50 ans après).

D’entrée, il marqué son indignation face à la dégringolade du système éducatif classé avant dernier dans le programme du système éducatif. « Quelle honte », s’est-il écrié. S’étant interrogé sur les stratégies à mettre en place pour rectifier le tir, il a  salué les braves actions entreprises ces derniers mois par la ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, Professeur Mariatou Koné, initiatrice des états généraux depuis juillet 2021. «L’ensemble de notre système éducatif est en difficulté. C’est ce qui justifie que les états généraux s’organisent afin de trouver toutes les remédiations possibles autour du fait que notre école  est malade. Il convient de rechercher en nous-mêmes entre Ivoiriens, des solutions pour venir au secours de notre système éducatif malade ».

Selon lui, l’urgence de la question incombe à tous, acteurs de l’école ou pas, mais aussi et surtout, est soumise à une ressource humaine de qualité. 

mde

Après son exposé, l’invité s’est prêté aux questions des journalistes aussi pertinentes que variées. Ses réponses convaincantes, sa persuasion lui ont valu la note de 17/20. Note à lui attribuée par le président par intérim de l’UJB, Soro Korona, journaliste à RTI Bouaké. Ce dernier n’a pas manqué de traduire sa reconnaissance à l’endroit de l’invité du jour, au maire Paul Dakuyo, à ses pairs, aux étudiants, aux journalistes qu’il a invités à rester mobilisés pour l’élection du nouveau président de l’UJB dans quelques semaines. En introduction, il soulignait que ”le café est une occasion offerte à des personnalités à savoir les hommes politiques, les opérateurs économiques, les écrivains, les ONG, etc., de s’exprimer sur des sujets d’actualités d’intérêt public, de donner leur opinion et  proposer des solutions aux maux  qui minent  la société ». Puis d’ajouter que « le café était aussi une manière pour les journalistes de Bouaké de participer au développement de leur ville  à travers leurs caméras, leurs plumes, leurs écrits ».

Étaient également témoins privilégiés de cette des partenaires de l’UJB, notamment l’Université Alassane Ouattara et la coopérative Coopcavica.

bst

La rencontre a pris fin par un sympathique cocktail. Vive le 6 ème café de l’UJB.

JPH

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici