CAN 2019/Entrée en lice réussie pour les Éléphants de Côte d’Ivoire

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La Côte d’Ivoire aura réussi une bonne entame de la CAN 2019. Les Éléphants ivoiriens, sont sortis victorieux de l’Afrique du Sud lundi au Caire (1-0). Ce sont des Bafana Bafana pratiquement inoffensifs, que l’on aura vus sur le terrain. Les hommes d’Ibrahim Kamara, grâce à Jonathan Kodjia, sont donc bien lancés dans cette CAN.

Championne d’Afrique en 2015 à des tirs aux buts historiques face au Ghana et lamentablement éliminée en 2017 dès le premier tour (deux nuls et une défaite), la Côte d’Ivoire se devait de rassurer ses supporteurs. Ce qu’elle aura réussi même si d’aucuns trouveront que c’est par la plus petite marque du score. Mais ici, l’important et l’essentiel, ce sont les trois points.

Les deux équipes ont eu deux ennemis communs: le soleil et la chaleur écrasante de la capitale égyptienne. Le thermomètre est monté au-dessus de 38°C dans l’après-midi, rendant ce match plus difficile.

Les Éléphants qui partaient favoris ont rapidement pris le dessus sur le terrain, sans pour autant dominer véritablement, faisant preuve d’un manque de réalisme en première période. Nicolas Pépé, sur son aile droite, a touché du bois à la 31e en envoyant, sur un coup franc direct, le ballon sur la barre transversale de Ronwen Williams.

Quelques instants après, le portier des Bafana Bafana n’a pas eu besoin de l’aide de ses montants pour sauver son équipe. Jonathan Kodjia s’est retrouvé seul face à lui pour un duel, et l’Ivoirien a buté sur le hardien (32e). L’attaquant de pointe, aligné avec Nicolas Pépé et Max-Alain Gradel en soutien, pouvait se mordre les doigts.

En seconde période, les double-champions d’Afrique (1992 et 2015) ont réussi à débloquer la situation. L’Afrique du Sud a payé chèrement son oubli en défense. Absolument seul, Max-Alain Gradel a été servi sur l’aile gauche et a pu envoyer un centre parfait vers Jonathan Kodjia. Cette fois, l’attaquant d’Aston Villa n’a pas tremblé : un contrôle, puis un petit ballon entre les jambes de Williams, et la Côte d’Ivoire prenait enfin les commandes au tableau d’affichage (65e).

Les Bafana Bafana resteront impuissants. En 90 minutes, ils n’ont tiré qu’une seule fois au but, hors cadre en plus, en première période.

Sous les yeux d’un certain Hervé Renard, sélectionneur victorieux en 2015 et aujourd’hui en poste avec l’équipe du Maroc, la Côte d’Ivoire a donc fait le job, comme on dit. Cette présence du technicien marocain dans les tribunes du stade, malgré son professionnalisme donne simplement l’air d’une intimidation psychologique, car beaucoup d’observateurs pensent à tort ou à raison que les Eléphants footballeurs perdent souvent au mental. Avec leur courte victoire voilà les Ivoiriens en tête du groupe D avec 3 points, comme le Maroc.

JPH

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