« La jeune sous-préfecture d’Arikokaha », à l’instar de plusieurs autres à travers le pays, éprouvent de grandes difficultés pour loger les agents de l’Etat qui sont affectés. Ainsi, la plus haute autorité de cette sous-préfecture, le sous-préfet, les agents de santé et les enseignants du tout nouveau collège peinent à trouver un toit où mettre la tête après de longues heures de travail.
La maternité du Centre de santé rural (CSR) d’Arikokaha a bénéficié de l’affectation d’une sage-femme à la fin de ses en 2021. Mais depuis cette date, faute de logements, la sage-femme qui y a été affectée n’a malheureusement pas rejoint son poste, et ce jusqu’à ce jour. L’un des deux infirmiers se voit contraint de louer une maison au village, faute de maison d’astreinte. Quant au premier, il vit dans l’unique logement construit dans les années 1990. C’est à juste titre que Dr Pacôme Toukoua Maraba, directeur du district sanitaire de Niakara lance un cri de cœur.
« Nous souhaitons qu’un logement soit rapidement trouvé pour la sage-femme afin qu’elle puisse se mettre au service des populations, notamment des femmes “.
Avec les agents de santé, c’est le même appel que lancent les autres fonctionnaires de la sous-préfecture.
« Nous sommes quatre professeurs bivalents en service dans le tout nouveau collège moderne d’Arikokaha et nous vivons à quatre dans une villa mise à notre disposition par un fils du village. Nous faisons avec, mais pour les années, voir les mois à venir, chacun de nous aura besoin d’un domicile où il pourra vivre avec sa petite famille », a fait savoir Joël K, enseignant d’anglais et des Sciences de la vie et de la terre (SVT) au collège moderne d’Arikokaha.
Cette situation de manque de logement qui s’est posée aux deux premiers administrateurs civils depuis 2016, (Koffi Félix et Marie-Laure Aphanou, actuelle) de la sous-préfecture d’Arikokaha, ne leur a pas laissé de choix que d’élire domicile à Niakara-ville. Notons que le premier cité était logé dans la maison de l’un des premiers cadres du village avant de l’abandonner pour cause de son délabrement avancé.
Appel est donc lancé en premier à la mutuelle du village d’Arikokaha, village-mère de la sous-préfecture, en second aux autres mutuelles des autres villages, et ensuite à tout opérateur économique à travers le pays, natif ou non de cette sous-préfecture qui voudrait investir dans ce domaine.
JPH
