Samedi 23 mars 2018 . Le centre féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’ivoire en abrégé CEFCI à initié à son siège de Niakara, sous la présence effective de Mme Ouattara Matenin préfet de niakara, un atelier de renforcement des capacités des parties prenantes du projet de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes.
Dès 10h le décor était déjà planté, associations de femmes, associations de jeunes, responsables de structures étatiques, ONG, chefs de communautés et radio communautaire, qui constituaient l’essentiel des participants à cette formation étaient déjà présents. Mme Le préfet a donc déclaré ouvert l’atelier tout en souhaitant que cette formation soit le point de départ véritable de la lutte contre les violences faites aux femmes à Niakara.
À sa suite Mme Koné M. Julie présidente du CEFCI, animatrice principale de l’atelier est rentré dans le vif du sujet pour instruire l’ensemble des participants sur le droit en général et en particulier sur les droits de la femme. L’objectif ici était de montrer aux différents participants que la femme à des droits et qu’en aucune manière, elle doit faire l’objet de maltraitances, car<< l’homme et la femme sont égaux en droit >>.
Elle a donc suggéré que chacun respecte les droits des femmes dans la vie quotidienne, et surveille également les agissements de nos gouvernants et concitoyens.
À l’unanimité, les participants ont été satisfaits de cet atelier. L’adjudant koffi représentant le commandant de brigade:<< Je suis heureux d’une telle formation mais je souhaite que les femmes facilitent la tâche de la gendarmerie en nous dénoncant sans peur, les violations commises à l’encontre de leurs droits pour que des sanctions dissuasives soient appliquées à l’encontre des fautifs >>. Et M. Djè Maurice conseiller municipal, représentant le maire de cacher mal sa joie: << Nous avons bénéficié d’une belle formation, la balle est désormais dans notre camp. En tant qu’ élus nous nous devons de poursuivre la sensibilisation aux près de nos populations afin que la dignité, l’égalité et la liberté surtout pour les femmes ne soient pas de vains mots >>.
L’honneur est revenu au chef de cabinet du préfet M. Goué Hippolyte de clore la formation au nom du préfet. Tout en félicitant l’ensemble des intervenants, il a émis le souhait que de telles formations se pérennisent à Niakara. « Je voudrais saluer au nom de Mme le Préfet, cette initiative. La femme est ce que nous avons de plus cher. De telles formations viennent à propos. C’est pourquoi il faut souhaiter qu’elles puissent se répéter assez souvent »
G.T
