Une rumeur persistante relayée par une certaine presse et les réseaux sociaux font courir depuis quelques jours une rumeur de soulèvement des soldats qui réclameraient a l’État la somme de quinze millions. Apeurées les populations ont donc passé cette journée du lundi 9 juillet 2018 l’oreille bien dressée. Fort heureusement rien ne s’est passé et elles ont vaqué tranquillement à leurs occupations quotidiennes. Banques, commerces, services administratifs et écoles ont tourné comme d’habitude. Rencontrés pour en savoir davantage sur ces nouveaux bruits de bottes. deux soldats ont démenti ces allégations mensongères. Bien au contraire, ils disent avoir été mis en alerte maximum pour parer à toute éventualité de soulèvement venant d’un quelconque groupe social. « Nous ne dommes pas concernés par ces bruits de bottes. Ce sont plutôt des soldats démobilisés qui sont sortis à Vaviua pour reclamer dix- huit millions de primes à l’État. Bouaké etant un peu spécial notre hiérarchie nous mis en alerte dans les endroits sensibles de la ville pour securiser les populations. Ainsi nous dommes à la prefecture, au commerces, dans nos camps et dans les corridors. Je le répète , nous ne sommes ni de près ni de loin mêlés à éventuel soulèvement. Ce n’est pas à l’ordre du jour chez nous». Le deuxième soldat ne dira pas le contraire. Et pour nous donner la preuve de ces propos, il appelle un autre soldat positionné au corridor sud qui rassure au bout du fil que rien d’anormal ne s’y passe. Nous etions aux environs de 19 h 47 mn. Encore une fois, des alarmistes ont tenté d’effrayer les Bouakéens ce lundi. Mais aucun tir n’a été entendu à Bouaké, du moins venant de soldats en casernes ou en ville.
JPH