Désastre, calamité, désolation, ces mots peuvent paraître legers pour qualifier les inondations meurtrières vécues par la capitale économique de la Côte d’Ivoire ces derniers jours, notamment à la Riviera palmeraie et au quartier Mossikro d’Attécoubé. À la Riviera palmeraie, aucun mètre carré n’a échappé à la montée des eaux de la nuit du lundi 18 au mardi 19 juin. Cette nuit cauchemardesque restera pour longtemps gravée dans les mémoires des habitants de la Riviera Allaba, 2 et Palmeraie. Bitume de trottoirs et de chaussées a été enlevé par les eaux, laissant de gros trous béants à la rue ministre de Cocody.
Le bilan fait état de 20 morts dont 13 pour le seul quartier de la Rivierra. Parmi ces cas de décès, 18 sont du district autonome d’Abidjan, 01 à Tiassalé et 01 à Guiberoua pour l’intérieur du pays. Plusieurs maisons détruites, rues coupées, plus de 115 personnes mises en sécurité par les sapeurs pompiers, de nombreux véhicules edommagés ou simplement emportés par les eaux.
Mesures arretées. Le Président de la République rentré d’urgence de son séjour privé en France, tient ce matin, (jeudi 20 juin), un conseil national de sécurité.
Les interrogations. Chaque année en effet, la même situation se reproduit et des mesures vigoureuses ne sont pas prises. Peut-on parler de catastrophe naturelle dans le cas ? Des gens cupides n’ont-ils pas créé cette situation pour le dieu argent ? Et si l’on déguerpissait san état d’âme, une fois pour toutes, toutes les zones à risque ? Pour cela il va falloir des mesures énergiques. Entre faire des sans abris et faires des sous débris, il va falloir choisir ici et maintenant. Comment obtient-on un terrain ? Comment obtient-on un permis de construire ? Et si la responsabilité des personnes qui ont à charge ces question était établie ? Enfin et nous populations ? Où jetons nous les sahets plastiques pourtant interdits, les gravas, les pneus usagés ? Quand on nous demande de partir, pourquoi nous refusons ?, Nous attendons quoi ?
Que faire maintenant. La météo annonce encore de grandes pluies. Il faut partir. N’importe où. Fuyez d’abord la mort. Évitons au tant que possible de conduire…
Fondio Rde