Côte d’Ivoire/Jean-Paul Lecoq évoque la libération de Laurent Gbagbo Lire la suite sur : https://www.afrique-sur7.fr/406826-cote-divoire-jean-paul-lecoq-laurent-gbagbo

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Le procès du Président Laurent Gbagbo et son ministre Charles Blé Goudé va reprendre dans les prochains jours. Jean-Paul Lecoq, le député français de la Seine-Maritime, a expliqué aux manifestants pro-Gbagbo, pourquoi l’ancien Président de la Côte d’Ivoire devra être libéré.

Jean-Paul Lecoq voit une libération de Laurent Gbagbo

Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sont enfermés à La Haye depuis maintenant huit années et pourtant le combat de leurs partisans ne faiblit pas. Depuis le premier jour de la déportation de Gbagbo, rejoint à La Haye par Charles Blé Goudé, ces derniers ont régulièrement pris d’assaut les rues de Paris et de plusieurs capitales européennes pour crier leur indignation.

Après avoir marché sur le Sénat français, les partisans de Laurent Gbagbo étaient à l’Assemblée Nationale française où ils ont pu échanger avec Jean-Paul Lecoq, membre du Parti Communiste Français, député de la Seine-Maritime depuis 2007. Ce dernier a été invité à donner son avis sur la détention prolongée de Laurent Gbagbo et son ministre Charles Blé Goudé. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne fut pas avare de propos réconfortants dans son soutien à la cause défendue par ces Africains.

« Laurent Gbagbo devra être libéré rapidement »
Jean-Paul Lecoq a déclaré : « Dans la question de la libération de Laurent Gbagbo, je crois que la justice va se prononcer et je pense réellement, comme vous, que la justice ne va rien trouver dans le dossier et que Laurent Gbagbo devra être libéré rapidement. »

Le parlementaire français a rajouté que « l’arrestation de l’ex-chef d’Etat ivoirien » s’est faite dans le cadre d’un coup d’État. « En tout cas moi j’ose utiliser ce vocabulaire », a-t-il assumé avant d’aller plus loin : « Il y a eu un coup d’État avec ce qu’on pourrait appeler de la complicité néocoloniale, c’est-à-dire que des puissances extérieures, une fois de plus, se sont ingérées dans des affaires africaines ».

Très offensif dans son discours, Jean-Paul Lecoq affirme « qu’aucune force extérieure, quand bien même la France, qui se dit patrie des droits de l’homme, ne peut intervenir je ne sais au nom de quelle démocratie occidentale qui s’imposerait à tous les pays du monde. »

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