L’Organisation Non Gouvernementale internationale « Save the children » souhaite désormais une migration contrôlée et maitrisée des jeunes migrants dans la sous_région notamment les mouvements entre la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et la Mali. C’est tout le sens de l’atelier initié par l’ONG internationale le Mardi 30 Avril 2019 dans la salle de réunion de l’hôtel Hambol. Les travaux du dit atelier dont le thème est » Promouvoir une gouvernance sous régionale efficace des migrations et protections des enfants et jeunes en mobilité entre la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Mali » se sont déroulés en présence du préfet de région, le commissaire de la police, le commandant de la compagnie de gendarme de KATIOLA et les Directeurs régionaux des services sous tutelle du ministère de l’enfant et de la famille. L’activité de » Save the children » à KATIOLA s’est tenue dans le cadre son projet dénommé « RABAT PROCESS » qui vise à repertorier 9000 enfants et jeunes migrantssur une durée de 30 mois allant du 1er Février 2017 au 31 Juillet 2019, dans la zone de couverture qui compte cinq localités dont KATIOLA, Bouaké, Korhogo, Ferkessedougou et Boundiali. L’atelier de KATIOLA à consisté à faire le point des états détaillés et généraux de la zone de KATIOLA et Bouaké ainsi que les données nationales. Les résultats se sont avérés satisfaisant selon les animateurs de l’atelier car il ne reste que cas à enregistrer en 3 mois pour atteindre le quotas prévisionnel fixé à 6000 enfants et jeunes migrants pour les cinq zones de couverture . Soit 5334 déjà enregistrés pour un taux de 88,09% réalisés. Quant à Bouaké-Katiola, 2400 enfants et jeunes migrants sont répertoriés à ce jour. 253 autres devraient être enrôlés en 3 mois pour atteindre le quotas retenu. Le projet » RABAT PROCESS » est financé par l’Union Européenne à hauteur d’un million d’euros et Save thé children à 200000 euros soit un coût total de 1.200.000 euros. L’atelier de KATIOLA à été animé par Maxime Yapo Yapo chef du projet et Taki Eugène tous deux membres de Save the children. Aussi les travaux ont_ils enregistré la participation distinguée des structures Locales et nationales liées au ministère de l’enfant et de la famille. Le projet « RABAT PROCESS » est dans sa phase pilote et entend aboutir à la phase de generalité pour mieux défendre l’enfant dans sa quête de migration. C’est pour cela, disent les initiateurs du projet , RABAT PROCESS ne cherche pas à empêcher la migration des enfants et des jeunes mais cherche plutôt à maitriser leur migration afin de proposer des politiques de protection et de suiviaux différents gouvernements des pays concernés. Les résultats de l’atelier montrent que le pays qui accueille le plus d’enfants et jeunes migrants est la Côte d’Ivoire avec 4065 enfants et jeunes migrants sur les 5334 déjà enregistrés.
Assemian Navenko
