Côte d’Ivoire/La position de Gbagbo et Thiam après la présidentielle

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Les résultats sont tombés. Face à ces résultats donnés par la CEI (Commission Electorale Indépendante), l’opposition n’a pas eu d’autre choix que de créer un Conseil National de Transition dont il est difficile de trouver les fondements juridiques. Le faisant, elle semble donner au pouvoir les moyens de la faire taire légalement. Il va de soi qu’une telle option n’est pas sans risque d’embrasement. Mais l’organisation, même chaotique des élections pourrait conforter les extrémistes et faucons du RHDP du choix de la chicote.

Selon le journal « Theafricareport», Gbagbo Laurent ne partagerait pas cette option de Gouvernement de transition. Il serait, comme il l’a indiqué lors de son interview, pour le dialogue.

En effet, il semble que même si bon nombre d’Ivoiriens étaient opposés au 3ème mandat de Ouattara, ils ne sont pas partisans du « remake » de 2010. Mais pour autant, Ouattara n’a pas un boulevard devant lui. Bien au contraire, et c’est pourquoi, des voix s’élèvent déjà dont celles de l’Union Européenne qui exprime ses craintes.

De son côté joint pour avoir la position de Monsieur Tidjane THIAM dont le rangement aux côtés de l’Opposition avait été annoncé par AFFI N’Guessan, le porte-parole, Marc-Arthur GAULITHY, rappelle que :

« Monsieur THIAM n’a cessé de souligner l’importance qu’il attache à la paix et au dialogue. Il salue les efforts fournis par l’Opposition à laquelle il appartient, dans une période difficile pour notre pays, pour agir de façon coordonnée ; ce qui ne peut qu’aider dans la recherche de solutions. Il comprend les frustrations de l’Opposition devant certains comportements tels que les attaques inacceptables perpétrées hier contre les domiciles de certains leaders. Dans cette période délicate pour notre pays, et pour contribuer à réduire les tensions politiques, Monsieur THIAM considère que l’opposition devrait sursoir à la mise en place d’un gouvernement transitoire, qui serait sans base légale claire et qui risque de ne pas être reconnu par la communauté internationale, dont le soutien est une des conditions nécessaires au retour de la paix en Côte d’Ivoire. Il lance un appel à tous les ivoiriens épris de paix, quelle que soit leur appartenance politique, qu’ils soutiennent le pouvoir sortant ou l’opposition, à dépasser ce qui les divise, dans l’intérêt supérieur de la Nation. Les parties prenantes doivent éviter toute action qui pourrait constituer un obstacle à une résolution pacifique de la crise actuelle. »

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