Côte d’Ivoire/Le regard d’Alpha Blondy sur les actions de Ouattara

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«Quand Alassane Ouattara a pris le pays, il était en lambeaux»
Dans une interview accordée à «Le Point» à l’occasion de la sortie de son album «Human Race», Alpha Blondy revient sur la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire.

La mega star de reggae ivoirien se dit optimiste après que les armes se sont éteintes avec l’accession du Président Alassane Ouattara au pouvoir. «Optimiste de nature, je dis qu’il faut que les armes se taisent. On y est arrivé, mais le brouhaha politique continue. Cela dit, tant que les hommes se parlent, ça va (…) À ceux qui continuent de brandir la hache de guerre, je voudrais leur dire de se calmer et de ne pas menacer quelqu’un qui peut nous aider. Qu’ils soient un peu intelligents. En Côte d’Ivoire, il y a plein de boulot. Quand Alassane Ouattara a pris le pays, il était en lambeaux. Aujourd’hui, il est en train d’essayer de réparer ce qui est réparable. Il a fait ce qu’il a pu. En tout cas, il mérite d’être encouragé, lui et son gouvernement. Pour ma part, je ne suis pas là pour critiquer pour le plaisir de critiquer. Quand c’est bien, il faut dire que c’est bien», a-t-il déclaré.

L’AMNISTIE DU 6 AOÛT 3018

Concernant la libération récente de près de 800 prisonniers politiques de la crise postélectorale, Alpha Blondy a salué cette mesure visant à décrysper un tant soit peu l’atmosphère sociopolitique nationale. «Le président Alassane Ouattara vient de poser un acte politiquement courageux en décrétant cette amnistie générale pour tous les prisonniers politiques, y compris pour madame Simone Laurent Gbagbo. J’ai trouvé que c’était une bonne décision et je le lui ai dit. Cette décision a soulagé le climat politique, qui était un peu trop tendu. Pour moi, la réconciliation nationale n’est plus de l’ordre de l’utopie», s’est-il réjoui. Alpha Blondy vient prendre le contre-pied de son collègue Tiken Jah qui récemment a fait plusieurs sorties dans lesquelles il se dit déçu par la gouvernance du Président Ouattara. «Quand on apprend qu’on veut l’émergence avec des ministres bons à rien, prêts pour tout, avec des enfants en conflit avec la loi et des jeunes mendiants (…) C’est de l’utopie, discours utopique», dénonçait-il.

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