Côte d’Ivoire/L’homme à scandale nommé Paul Yao N’dré peut-il être un donneur de leçons ?

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Il faut sans doute rafraîchir la mémoire à Paul Yao N’dré par qui est arrivé le grand malheur de notre pays. Le possédé par le diable oublie qu’il n’est pas exempt de tout reproche dans la crise postélectorale de la Côte d’Ivoire. C’est même un euphémisme de le dire. Il est sans conteste celui qui a ouvert la boîte de Pandore, l’homme qui a entrepris de donner un habillage juridique à la tentative de confiscation du pouvoir par Laurent Gbagbo, au lendemain de sa défaite électorale. Lui, on ne le présente plus tant il s’est illustré tristement dans le paysage national.

Paul Yao N’dré, l’ancien patron du Conseil Constitutionnel, en charge de la validation des candidatures et des résultats, avec son complice de Damana Adia Pikass, ont laissé chacun à sa façon, une image qui reste encore présente dans les esprits à travers le monde entier. La modestie devait donc habiter un tel monsieur. Mais hélas, comme le molosse qui ne change pas sa façon éhontée de s’asseoir, Paul Yao N’dré continue d’adopter la même posture.

Le brillant professeur de Droit, autrefois militant avéré du Front Populaire Ivoirien (FPI) qui a dû certainement enfiler la tunique du PPA-CI, au lieu d’être un arbitre du scrutin en 2010, n’a jamais cessé d’être un partisan, un supporter et un inconditionnel du candidat- président, son frère Laurent Gbagbo. Ce dernier ne trahissait aucunement un secret au lendemain de la nomination de Yao N’dré : « j’entends des gens dire que j’ai nommé mon ami Pablo. Oui, c’est mon ami. Je le connais et il me connait. Ce n’est pas la première fois que cela arrive ». Comprenez le donc bien. L’homme était en mission commandée pour le compte de son bienfaiteur.

Sa responsabilité est entière et totale dans la crise postélectorale avec son lot de plus de 3000 morts. C’est bien Yao N’dré alias Pablo qui aujourd’hui se comporte en donneur de leçons dans ce pays ? L’On peut continuer à égrener ses agissements malsains, lui qui était sans honte ni gêne, après avoir allumé l’étincelle de la discorde, de mettre volontairement le feu aux poudres dans notre pays, était revenu sur sa décision, en reconnaissant publiquement la victoire du Président Alassane Ouattara, affirmant à ses compatriotes échaudés par la guerre, avoir « été possédé par le Satan ».

En effet, Paul Yao N’dré est le détonateur de la crise meurtrière, son sbire en étant lui, le commanditaire. Non M. N’dré, Alassane Ouattara n’est pas le premier « violateur ou violeur » de la constitution comme vous le dites. Le tout premier, c’est bel et bien toi et tu es mal placé, très mal placé pour jouer les donneurs de leçons.

JPH

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