Côte d’Ivoire-Lutte contre le paludisme/Inauguration à Bouaké du centre pour l’évaluation des outils de lutte anti-vectorielle

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Le gouvernement ivoirien a affiché sa détermination à freiner définitivement le paludisme dans le pays. Il veut pour cela s’appuyer sur des évidences scientifiques issues de travaux de recherches.

L’Institut Pierre Richet de Bouaké vient d’être à cet effet doté d’un nouveau laboratoire dénommé Centre pour l’Evaluation des Outils de Lutte Anti vectorielle(VCPEC). Le directeur de cabinet adjoint du ministre de la santé et de l’hygiène publique, Pr Soro Koutelé a procédé à son inauguration, ce mardi, en présence de plusieurs autorités. Au nom du ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr Aka Aouélé qu’il représentait, Pr Soro Koutelé a fait savoir que ce laboratoire répond au souci majeur d’éliminer le paludisme, par la recherche et le développement de nouveaux outils capables de contenir la résistance des vecteurs aux insecticides conventionnels.

« La mission de ce centre est le développement et l’évaluation de nouveaux produits insecticides qui pourraient être des alternatives aux outils conventionnels jusque- lâ utilisés pour la lutte contre les vecteurs de maladies et en particulier le paludisme. Ce laboratoire offre un cadre adéquat pour une recherche d’excellence, mais aussi contribue tant au niveau national qu’international à la mise au point des nouveaux outils sans lesquels l’effort d’élimination serait vain », va t- il insister.

Il ajoutera également que la Côte d’Ivoire abrite l’un des huit centres identifiés pour mener la recherche sur les alternatifs aux outils actuels de lutte anti- vectorielle dans le monde.

De son coté, Dr Raphaël N’Guessan, enseignant- chercheur à London School, a rendu un hommage appuiyé aux institutions Penn State et IVCC pour leur soutien financier dans la construction et l’équipement de l’infrastructure qui s’inscrit dans le projet « Eave tube » financé à hauteur de 2 milliards et demi de francs CFA par la fondation Bill Gates (BMG).

Dr Kouassi Dinard, directeur général de l’INSP a, pour sa part, relevé que la construction du laboratoire est le fruit d’un accord de partenariat entre le ministère de tutelle à travers l’Institut National de la Santé Publique et la London Scholl off Hygiene ans Tropical Medicine, rendu possible grâce à l’initiative et l’engagement de Dr N’Guessan Raphaël.

JPH

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