Le MIDD (le Mouvement des Instituteurs pour la Défense de leur Droit), s’est invité ce lundi matin 03 juin 2019 dans l’affaire dite de l’humiliation d’une institutrice au marché de Niakara par une commerçante.
En effet dans un courrier adressé aux syndicats de l’éducation nationale et de la formation technique de Niakara avec pour ampliations aux autorités administratives et municipales, courrier dont ivoirecho a eu copie, le MIDD dénonce et je cite: «le caractère itératif des violences verbales et physiques faites aux enseignants », avant d’en appeler à une solidarité syndicale.
De source proche du MIDD local, il s’agit d’une action dissuasive pour permettre que la plainte déposée par l’infortunée institutrice aboutisse à une sanction exemplaire afin que de tels actes ne se répètent plus.
Il faut rappeler que cette affaire remonte à l’année scolaire 2017 – 2018 où l’institutrice Tuo Mariam de l’EPP Tiemoko Koné avait été tabassée dans sa classe par une mère de famille et ses filles qui ne supportaient pas que ce soit une fille relativement jeune, fut-elle institutrice, leur donne des leçons, suite à une convocation liée au mauvais comportement, ( dessin pornographique au tableau) de leur enfant.
Malgré un règlement à l’amiable de cette affaire, c’était mal connaître la rancœur de dame Madjara Kone et ses filles qui ont remis le couvert ce jeudi 30 mai 2019 dans l’après midi. Prétextant avoir été mal lorgnée par l’enseignante, l’une des filles commerçante s’est ruée sur elle pour cette fois, la déshabiller et la mettre presque nue publiquement. C’est donc la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Le MIDD a donc décidé de donner une suite à cette affaire « pour que tous les droits reconnus aux enseignants dans l’exercice de leurs fonctions soient respectés dans leur entièreté ».
Affaire donc à suivre.
Gnakouri Tostao