Côte d’Ivoire/Prévention des conflits liés au foncier rural. « Les crises sociopolitiques successives vécues au cours des deux dernières décennies ont toutes tourné autour de la question foncière » a affirmé Mathias Koffi au lancement des assises à l’UAO de Bouaké

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L’ONG Inades-Formation, du Laboratoire Juridique du Foncier de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké (LAJFO UAO) et de la Plateforme Alerte-Foncier ont lancé des assises nationales sur le foncier rural en Côte d’Ivoire ce jeudi à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, (UAO) dont le thème est « L’exploitation minière et le domaine foncier rural ». ce pour « prévenir » les conflits liés à l’exploitation des terres en campagne. Ces assises se dérouleront en deux jours.

Selon M. Mathias Koffi, représentant le directeur général de l’Agence foncière rurale (AFOR), Bamba Cheick Daniel, qui a procédé à l’ouverture des travaux, devant un parterre de personnalités comprenant des acteurs du monde rural, « L’histoire de notre pays, révèle que les crises sociopolitiques successives vécues au cours des deux dernières décennies ont toutes tourné autour de la question foncière et ce malgré l’existence de la loi de 1998 relative au domaine foncier rural ».

Cette loi, votée à l’unanimité par les députés, toutes tendances confondues, visait principalement à prévenir les conflits fonciers qui ont tant contribué à fragiliser le tissu social avec pour conséquences de graves conflits intercommunautaires. Pour prévenir et régler durablement ces conflits fonciers, le président Alassane Ouattara a créé en août 2016 une agence spécialement dédiée à cette question: l’Agence foncière rurale, en abrégé « AFOR ».

A ces assises, des experts, venus de divers horizons vont faire des réflexions qui contribueront au débat citoyen sur les problématiques et les dynamiques foncières rurales en lien avec l’exploitation minière.

L’objectif de cette loi est de sécuriser les droits et les transactions se réalisant dans le domaine foncier rural. En dépit de ces efforts, des activités particulièrement importantes pour l’économie ivoirienne comme l’agriculture et l’exploitation minière peinent pourtant à s’exercer dans un environnement serein.

F R

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